Voici le retour des fausses bonnes idées du Parti Animaliste qui fait un « communiqué de presse » pour demander la fin de l’abattage des sangliers.
Oh la bonne idée !
Rodrigue Furcy, préfet des Pyrénées-Orientales, a ordonné la fermeture de la RN 116 dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 décembre pour procéder à un abattage de sangliers qui, on le suppose, posaient un problème de sécurité routière.
Mais c’était sans compter sur la révolte du Parti Animaliste qui a cru bon de publier un communiqué de presse qui dit en substance que les chasseurs sont responsables de la surpopulation de sangliers blabla on connait la chanson. Ils doivent penser que répéter des mensonges finira par les transformer en vérité (Ils vont jusqu’à demander « l’interdiction définitive des lâchers de sangliers d’élevage ».)
Le communiqué ici.
Mais là où c’est cocasse, c’est qu’ils proposent des alternatives, dont celle-ci :
« La stérilisation des laies comme cela est déjà expérimenté en Espagne par exemple. »
Or figurez-vous mes amis que cette histoire de stérilisation a fait pschitt en Espagne depuis longtemps. Voici l’extrait d’un journal espagnol :
« Des tentatives ont été faites pour contrôler la population au moyen de traitements hormonaux ou de la capture et de la stérilisation des spécimens, mais leur coût élevé et leur efficacité limitée, en plus des risques inhérents à l’utilisation de substances hormonales dans le milieu naturel, rendent difficile leur application à grande échelle. »
Mais est-ce bien nécessaire de contrôler ses infos avant de les balancer sur la place publique ? Quand on s’adresse à des gens qui, soit s’en tamponnent, soit sont ravis d’embrasser cette nouvelle et formidable solution sans creuser plus avant…force est de constater que oui.
Mais rassurez-vous chers lecteurs, ils persisteront dans l’inconsistance, et nous serons toujours là pour la mettre à jour.
L’article espagnol en question dit ceci :
« En raison de la biologie de l’espèce, de l’absence de prédateurs et de sa grande capacité d’adaptation, il existe peu de ressources disponibles pour une gestion efficace de l’espèce, qui, dans la pratique, repose sur une chasse bien planifiée et adaptée aux conditions de chaque territoire. »
Dont acte !