Un journaliste tente le permis de chasser – et le manque

Anti-chasse
date 03 mai 2024
author Léa Massey

Un journaliste de Sud-Ouest partage son expérience singulière dans le processus de passage du permis de chasser.

Pas si évident, le permis de chasser…

C’est Sud-Ouest qui raconte : Originaire de Dordogne, Boris Rebeyrotte, qui nous livre un récit teinté de nostalgie, met en lumière une connexion profonde avec la nature et un héritage familial qu’il chérit.

C’est avec une pointe de nostalgie et une profonde admiration pour son grand-père qu’il a décidé de se lancer dans l’aventure du permis de chasser. Après des années de report, la quarantaine approchant, le moment semblait opportun pour concrétiser ce désir longtemps refoulé.

L’inscription, une simple formalité, a été suivie par une immersion complète dans le monde de la chasse. Une formation rigoureuse assurée par la Fédération départementale s’est révélée être le premier pas dans cette nouvelle aventure. Mais loin d’être une simple formalité, cette formation met en avant la sécurité comme priorité absolue.

A lire aussi : S'inscrire au permis de chasser

L’examen, divisé en deux parties – pratique et théorique – est un test de compétence et de responsabilité. Alors que la théorie ne posait guère de problème à Boris, grâce à ses souvenirs d’enfance, la pratique s’est révélée être un défi plus ardu.

Une journée de formation intensive comprenant des simulations de chasse a été organisée. Sous la supervision de formateurs bienveillants mais exigeants, les candidats ont été confrontés à des scénarios réalistes, mettant en lumière l’importance cruciale de la sécurité à chaque étape.

Malgré sa confiance initiale, le candidat a rencontré des difficultés lors de l’examen pratique : une série de faux pas a conduit à son échec. Une leçon d’humilité pour lui, qui envisage maintenant une nouvelle tentative, une fois la vexation digérée.

A lire toujours : L'examen du permis de chasser 

Cette expérience, bien que décevante, a renforcé la détermination de Boris Rebeyrotte à obtenir ce précieux permis. Pour lui, la chasse n’est pas seulement un loisir, mais une passion héritée, ancrée dans la tradition et nourrie par un profond respect pour la nature et ses habitants.

Alors que son chemin vers l’obtention du permis de chasse se poursuit, il reste résolu à ne jamais compromettre la sécurité et l’éthique qui sous-tendent cette pratique ancestrale.

A voir en vidéo, l’enquête toute claquée de Reporterre débunkée :

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10 Commentaires :
  1. JC
    03/05/24

    Comme quoi!

  2. GUILLAUME MARKUS
    04/05/24

    Bravo à ce journaliste et au journal Sud-Ouest pour ce retour d’expérience qui montre à tous que réussir l’examen du permis de chasse n’est pas aussi simple que ce que racontent sans cesse nos détracteurs écologistes et autres.

    On peut féliciter aussi les Fédérations nationale et départementales d’avoir pris sérieusement le parti d’améliorer la sécurité à la chasse par les formations axées sécurité et des épreuves du permis intransigeantes dans ce domaine. Il y a aussi chaque année toutes ces formations pour les responsables de battues et autres organisateurs de chasses.

    Pour autant, malgré tous ces efforts, je suis de ceux qui considèrent que nous avons encore trop d’accidents à la chasse même si les progrès sont considérables avec des baisses importantes malgré le nombre de balles tirées en très forte augmentation.

    Il y a les règles de sécurité, bien sûr, et c’est essentiel, mais on oublie beaucoup trop la précision des tirs. Et dans ce domaine nous devrions nous inspirer des chasseurs allemands qui exigent, en le vérifiant, que le chasseur soit très précis au tir pour obtenir son permis.
    Par exemple, l’épreuve du permis de chasse en Allemagne prévoit qu’au sanglier courant vous devez mettre 3 balles sur 5 dans le 9 d’une zone délimitée, ceci à bras francs. A cela s’ajoutent d’autres épreuves comme du tir à 100 mètres sur une silhouette de chevreuil où vous devez faire 45 points sur 100 avec 5 balles.

    Nous avons fait beaucoup de progrès et nous poursuivons dans ce sens.
    Nous devons encore aller plus haut.
    Les indemnités considérables que nous versons aux agriculteurs pour les dégâts du gros gibier devraient être utilisées pour améliorer la précision des tirs en disposant de stands de tirs nombreux pour l’entraînement au sanglier courant notamment.

    Si on décidait sur deux ou trois années de plans de chasse autrement plus ambitieux pour le sanglier et le chevreuil afin d’en faire baisser la présence d’un facteur de trois à quatre, un plan d’équipement de sanglier courant pourrait largement être financé dans chaque département.

    1. Hellouin
      06/05/24

      complètement d’accord

  3. Hellouin
    06/05/24

    complètement d’accord

    1. Richard
      06/05/24

      Conclusion les maladroits,déchirez votre permis surtout que ça n a strictement rien a voir avec la sécurité,le principal étant de garder son sang froid,de ne pas perdre ses moyens lorsque l animal arrive sur vous de tirer(ou pas) en toute sécurité.quant aux Allemands rien a fou….

      1. RASMU
        17/05/24

        Je ne le trouve pas très sérieux Richard dans cette intervention, en tout cas sur la première partie. On va laisser les Allemands et la comparaison avec les épreuves pour obtenir le permis de chasse en Allemagne.

        Richard écrit « Les maladroits, déchirez votre permis ». C’est outrancier, ce n’est pas bien. Quand on chasse, on y va avec la volonté de rapporter du gibier, c’est-à-dire de tuer des animaux. Nous avons dans les mains un fusil, une carabine ou un arc, donc une arme pour tuer. C’est pour tuer proprement, pas pour en mettre à côté. Je veux bien qu’on puisse être pas très précis pour un pigeon ou un canard en vol, qu’on rate un peu et qu’on gâche des plombs mais c’est en l’air, c’est pas grave. Quand on tire un animal au sol, je le dis avec une arme faite pour ramener du gibier, donc tuer, bien sûr le principal c’est de garder son sang froid, d’identifier et de tirer en respectant les règles de sécurité, mais aussi d’être précis, on ne peut pas accepter « d’être maladroit » dans ce cas. On a une responsabilité de sécurité qui passe par la précision du tir.

        Ça servirait à quoi les stands de tir au sanglier courant qu’on peut trouver ? C’est pour s’entraîner à être plus précis, à régler son tir avec les munitions choisies, la lunette. Je suis contre une chasse élitiste. C’est bien ce que nous avons en général, mais il n’empêche qu’il faudrait que certains qui ne sont pas bien précis quand ils tirent ne le fassent que lorsqu’ils sont dans de bonnes conditions pour descendre le gibier. Qu’on ait moins de tirs ratés.

        D’ailleurs, il y a des responsables de battues qui encouragent l’entraînement avant l’ouverture de la chasse pour plus de résultats mais surtout pour plus de sécurité. Il y a aussi, au moins, la fédération départementale de la Loire qui organise des formations « tirs à balle » pour améliorer la sécurité. C’est même gratos dans cette fédération. C’est à imiter.

        1. Richard
          26/05/24

          Richard,il pense que la chasse c est avant tout se retrouver entre copains,dans la nature, entouré de chiens et éventuellement tiré.biensur que lorsqu on tire on espère tuer proprement.comme je l’ai dis la précision n a rien a voir avec la sécurité.j ai chassé avec de grands passionnés,de grands conducteurs de chiens dont le plus fort était ,je pense le plus maladroit,d après certains ,comme votre exemple ,les allemands il n aurait pas eu le droit de chasser.le tir c est comme le dessin,on peut avec de bon conseil et un peu d entraînement s améliorer un peu mais vous ne deviendrez jamais un grand tireur.ce que je trouve grave c est qu on ne parle plus de chasse mais de tableaux,de scores,de résultats,moi j ai toujours préféré un animal rusé qui baladait les chiens et aucun problème s il n était pas pris .

  4. Bruckner daniel
    12/05/24

    En Alsace nous avons de tout et de temps en temps c’est pas beau à voir. Surtout les allemands et les Belges.

    1. Jean-Maurice
      12/05/24

      Bonjour,
      Il est toujours intéressant de regarder ailleurs ce qui se fait pour s’améliorer.
      Mais il ne faut pas perdre de vue :
      – L’OBJECTIF primordial, la SÉCURITÉ de Tous (chasseurs, non chasseurs, les chiens,…)
      – vouloir être « plus premier que le premier » (exemple de l’Allemagne) représente, à terme, dans le quotidien, un risque d’occultation de l’objectif premier, car si la cible est ratée, il ne sera pas possible de chasser, car pas de permis. C’est ce qui sera ancré dans l’esprit humain (l’humain ne rentre pas dans un tableur Excel)
      – la Chasse, c’est certes la régulation nécessaire, et surtout, des rencontres humaines, le partage, le respect de traditions qui ont leur place dans notre société, la symbiose entre l’être humain et la nature.
      Ce n’est pas une Recherche Absolue d’un quelconque « Élitisme ».
      Et pour quelles raisons valables, quelqu’un qui rate une cible à un instant donné, tout respectant scrupuleusement les règles essentielles de sécurité, devrait être interdit de vivre tous ces moments de vie incroyables ?
      Ça va totalement à l’encontre de la chasse, de l’esprit de la chasse et du chasseur : la Tolérance, le Respect d’Autrui, dès l’instant que c’est réciproque.
      Avant de prendre une quelconque décision, je vous remercie de regarder les choses dans leur globalité, car en France, quand il y a une expérimentation, elle est « systématiquement » généralisée, même si elle est mauvaise, on le voit au quotidien.
      Bonne journée à vous tous

      1. GUILLAUME MARKUS
        14/05/24

        Je disais simplement que nous devions améliorer la sécurité à la chasse. Cela passe en premier par le respect absolu des règles de sécurité mais aussi par des tirs bien maîtrisés, plus précis.

        Nous avons beaucoup trop de sangliers et de chevreuils en France et les chasseurs paient désormais des fortunes aux agriculteurs pour les dégâts du grand gibier.

        Nous pourrions mettre cet argent dans des stands de tir au sanglier courant ce qui permettrait d’améliorer la précision des tirs et de diminuer les accidents, parce que lorsqu’on sait avec précision où on a placé sa balle, en respectant les règles de sécurité, on a diminué les risques d’accident.

        En France, la chasse est pratiquée par toutes les couches de la population, c’est beaucoup moins le cas en Allemagne.

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