Des antispécistes s’en prennent violemment au restaurant Gueuleton : la croisade contre la viande vire à l’intimidation.

La scène s’est jouée en plein cœur du XVIIe arrondissement de Paris, un samedi midi, devant le restaurant Gueuleton. L’établissement est connu pour ses viandes généreuses, son ambiance franchouillarde et son art de vivre à la bonne franquette. Autant dire que pour les militants du Réseau Pythagore, c’était la cible idéale. Entièrement vêtus de noir, casquettes vissées sur le crâne et banderole en main, 17 militants antispécistes ont tenté d’interrompre le service de midi. Résultat : 16 interpellations. Et une démonstration de plus de l’escalade dans la violence symbolique menée par les activistes animalistes.
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« Bio, local ou intensif. Carnage labellisé. » C’est l’un des slogans qu’ils brandissaient. Une phrase qui concentre à elle seule le mépris de ces militants pour toute forme d’élevage, fût-elle artisanale ou paysanne. Pour eux, tout ce qui n’est pas végan est moralement condamnable. L’objectif de leur action ? Réclamer ni plus ni moins que la fermeture du restaurant.
On connaît la mécanique. Des images choc, des slogans culpabilisants, des provocations bien calibrées pour buzzer sur les réseaux sociaux. C’est l’arme des faibles, mais aussi des fanatiques : créer le scandale pour exister, faire pression pour faire taire. Ce n’est plus de la défense animale, c’est de l’intimidation politique.
Le Réseau Pythagore, à l’origine de cette action, se veut antispéciste mais aussi anti-système, avec des positions parfois floues, voire sulfureuses, notamment par ses proximités supposées avec l’extrême droite identitaire. Un paradoxe ? Pas tant que ça. Car ces mouvements extrêmes, qu’ils soient de gauche ou de droite, partagent un fond idéologique commun : le rejet du monde tel qu’il est, et une volonté de purification morale radicale. Ici, le totem c’est l’animal, et l’ennemi, c’est celui qui mange de la viande.
Gueuleton n’en est pas à sa première attaque. À Bordeaux, déjà, le restaurant avait été ciblé. Mais à Paris, l’enseigne envisage désormais de déposer plainte. Et c’est bien normal. On ne peut pas tolérer que des commerçants soient pris à partie parce qu’ils nourrissent leurs clients selon une tradition française plusieurs fois centenaire. Ce n’est pas un débat, c’est une agression.
Il est temps que la société comprenne ce que ces militants cherchent réellement : non pas une amélioration du bien-être animal – que beaucoup de chasseurs, d’éleveurs ou de restaurateurs soutiennent – mais une remise en cause totale de nos modes de vie, de nos cultures, de nos libertés. C’est un projet politique, radical, et profondément liberticide.
Face à cela, il faut rester ferme. Soutenir les restaurateurs, défendre les traditions culinaires et rappeler que manger de la viande, comme chasser, fait partie de notre héritage culturel. Et que l’intolérance ne passera pas.
A voir en vidéo :
Bonjour,16 interpellations, j’espère que la justice passera,et à mon avis, ils sont déjà » fichés « et surveiller.
Ils étaient déclarés et en règle comme pour Bordeaux. Ils ne seront pas inquiétés. Malheureusement
Que nenni. Ils vont être grondés comme des vilains garçons et relachés.
Et en même temps s’ils tombent dans la radicalisation c’est peut-être aussi par ce que leurs idées n’arrivent pas à convaincre au-delà des quelques militants minoritaires qu’ils sont.
Une bonne raclée leur aurait peu-être fait passer l’envie de recommencer , quant à la justice et une éventuelle sanction sévère , je n’y crois pas .
C’est clarinette ! La nuit tout les manches de pioches sont gris !!!
Au lieu de l’écrire ici, envoyez leur un message privé sur Instagram. Histoire de concrétiser une rencontre, au lieu d’un miasmatique blabla.
Je vous verrez bien entouré par une douzaine de ces militans fanatiques et vous leur affirmez être chasseur ou autre ce qui ne leur plaira pas. Quelle sera la suite ?
Une discution saine et constructive certainement.
Bjr affirmatif le faire cracher quelques molaires et un tibia Peter …je pense que la il aura compris..
« Liberticide » pour le bourreau. C’est rendre la liberté à l’individu victime. La liberté d’un crime n’a jamais été une libertée.
C’est soit de la folie, soit du dénis Richard.
L’homme est un prédateur à côté du loup , du linx… depuis des milliers d’années. Étant de fait pleinement impliqué dans les équilibres des ecos systèmes. Puis le jours est venu ou des gens qui on tous les jours un impact énorme sur la nature, « sans vraiment le savoir ou le comprendre » décide que l’homme est devenu un demi dieu qui doit se tenir en dehors de tout ce qui touche à la vie sauvage. C’est fascinant. Sans déconner , si de tels thèses étaient sorties de la secte du temple solaire ou de chez Rael il y a 30 ans , ça n’aurait étonné personne.
Dans votre précédent article vous avez mentionnés que nous refusions le débat. Nous vous avons adressés une proposition de débat sur vos deux comptes twitter Richard.
Vous semblez être de la même trempe que vos articles. Biaisés et politiquement couard.
Bonjour.
Que voulez-vous, mon pauvre Réseau Pythagore, le courage à foutu le camp de notre société !
Tenez, par exemple, et c’est un bon exemple je crois. Prenez le Réseau Pythagore, ben ses sympathisants, quand ils ont une idée à défendre, ils viennent l’exprimer cagoulés et parfois en douce, sans se faire voir. Et puis généralement à plusieurs, histoire de se convaincre qu’ils ont bien raison de terroriser les autres pour leurs bonnes causes.
Alors que vous avouerez, c’est loin d’être la guerre cette lutte. Non ?
Surtout qu’ils s’attaquent à une franchise qui sélectionne des élevages calitatifs sur la conditions animal .
Maltraiter les animaux est un crime, pas une liberté 💥
Jeanne,bien-sûr que maltraiter un animal est répréhensible mais la chasse est une activité légale. et valoriser le gibier en le cuisinant fait parti de notre façon de vivre.tolerance est respect apparemment ils ne connaissent pas.