Des chiens qui ignorent les lois humaines, des cerfs qui s’enfuient, et voilà une polémique nationale : bienvenue dans l’ère de l’indignation permanente.
Samedi 7 décembre, six chiens de chasse à courre appartenant à l’équipage de Bonnelles-Rambouillet se sont introduits sur la réserve naturelle de la Millière, située sur la commune des Mesnuls, dans les Yvelines. Ce site privé, dirigé par Yann Arthus-Bertrand et prêté à l’association de la Vallée de la Millière, est dédié au « réensauvagement » et à la préservation de la biodiversité. Depuis trois ans, une harde de cerfs y a trouvé refuge.
L’intrusion des chiens a eu lieu à 13h09 et a provoqué la fuite des cervidés. L’un des chiens a été attrapé à 16h35 par l’équipe de la réserve, tandis que les autres ont quitté les lieux après plusieurs heures. L’équipage concerné n’a pas, selon les déclarations d’Arthus-Bertrand, pris de mesures pour gérer la situation sur place. Une plainte a été déposée à la gendarmerie de Montfort-l’Amaury, car il s’agit de la troisième intrusion de ce type dans la réserve en trois ans. Par ailleurs, la chasse à courre est interdite à moins de 400 mètres des habitations dans cette commune, conformément à un arrêté de 2018.
Une pétition est en préparation pour demander un renforcement des règles autour des propriétés privées et garantir la tranquillité des animaux et des riverains.
Une médiatisation démesurée, à nuancer
L’incident, bien que réel, illustre une surmédiatisation croissante dès qu’il s’agit de chasse à courre. Le sujet, particulièrement polarisant, trouve dans ce fait divers un prétexte pour alimenter des débats souvent éloignés des réalités de terrain. Le Parisien a même trouvé matière à un article !
Pourtant, la vérité est plus simple : les chiens suivent leur instinct et ne connaissent ni les arrêtés municipaux ni les limites des propriétés privées. Faire de cette intrusion une affaire nationale détourne l’attention de questions environnementales plus complexes, comme la destruction des habitats ou la protection globale de la biodiversité.
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Les chiens, guidés par leur nature, se moquent des lois humaines. Ce sont les hommes qui, dans un monde de règles et de frontières, doivent apprendre à gérer ces situations sans qu’elles deviennent systématiquement des prétextes à controverses médiatiques. Recentrons le débat sur des enjeux de fond et sur une cohabitation réfléchie entre les pratiques humaines et la nature.
Et sinon, ça se passe bien le réensauvagement ? On attend avec impatience les premières chasses dans la réserve de l’amour, quand tout ce petit monde constatera les effets désastreux des surpopulations d’ongulés. On vous tiendra au courant, bien entendu.
A voir en vidéo :
Je comprends. C’est terrible !
Oui, parce que sur ce site de réensauvagement d’une surface énorme (sic) de 28 hectares, les visites individuelles ou en petits groupes sont possibles, mais uniquement sur réservation.
Les six chiens de chasse n’avaient pas fait de réservation !
Et puis, les cerfs se sont défilés. On comprend les cerfs. Ils sont repartis dans la forêt de Rambouillet.
Il doit être supposé que les visites, sur réservation, ne doivent pas déranger les cerfs et autres animaux.
Ce que j’aime bien c’est la présentation de cet espace par Yann Arthus-Bertrand qui raconte que ce lieu, où pâturaient des chevaux, lui permettait, lorsqu’il était jeune, accompagné de sa grand-mère, de venir observer la faune, la flore et les petits oiseaux. C’est pas mignon ?
Maintenant, ce grand garçon s’offusque que six chiens puissent venir courser les cerfs qui vivent sur sa propriété. Si j’ai compris, il s’agit seulement de six chiens et pas de veneurs.
Il y a une présentation formidable de faux-cul, lorsque cette parcelle de 28 hectares est présentée comme un lieu de très grand intérêt naturaliste, qu’il a réussi à faire classer en Zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique. Ça sert les relations !
Ces 28 hectares correspondent à une prairie entourée de quelques bosquets d’arbres mais surtout, c’est adossé à la forêt domaniale de Rambouillet de 14.000 hectares, composée essentiellement de chênes. C’est dire la vanité du propos et la prétention lorsque ces 28 hectares sont présentés comme une « Zone naturelle de très grand intérêt naturaliste » lorsqu’il existe contre une forêt domaniale de 14.000 hectares gérée par l’ONF.
Yann Arthus Bertrand, encore un grand donneur de leçon qui a passé une partie de sa vie assis dans un hélicoptère,engin des plus polluent,pour vendre des documentaires qui lui ont assuré un bon revenu.
Un chasseur est un nazi
Et les écolos des saletés de communistes.
La, franchement on touche le fond,quelle ouverture d esprit!
😅 tiens un commentaire de putin
vous vous égaré mon bon monsieur. ce raccourci vers des heures sombres de notre histoire démontre bien votre peu d’ intelligence et la facilité des antis-chasse à se vautrer dans la médiocrités
Bonjour, ha ! Ha! A Chacun son tour, ,le respect des propriétés privées ,c’est pour tout le monde !! Il préfère peut-être les loups,et là, c’est sûr tout sera dévorer !!!
Bonjour je suis depuis tres longtemps la chasse a cours, croyez-moi .Le maître d’équipage relève instantanément les chiens lorsque le cerf rentre dans les propriétés privées.
Cordialement. Bernard
Mais euh… du coup le « la nature est à tout le monde » c’est seulement quand ça les arrange alors ?
Il y a y un principe simple dans la chasse française qui s’appelle « nes nullius » le gibier n’appartient à personne, donc se ne sont pas « les cerfs de Mr ARTHUS BERTRAND » et si la propriété est ouverte aujourd’hui à un endroit demain à un autre, sinon se sont des chèvres.
Vous avez totalement raison se souligner que les cerfs que s’attribue Mr ARTHUS-BERTRAND ne sont pas les siens, ceux-ci étant ‘’res nullus’’, selon la loi.
En plus, il y a peu de chances que les cerfs vivent sur le terrain appartenant à Mr ARTHUS-BERTRAND car ce terrain, comme vous pourrez le vérifier sur Google Earth et Géoportail, est essentiellement un ancien pré.
D’ailleurs, la photo d’un chien rattrapé par le collier est sur un terrain herbeux.
Les cerfs que s’attribue Mr ARTHUS-BERTRAND vivent dans la forêt de Rambouillet qui jouxte ce terrain.
Et les six chiens de chasse qui poursuivaient un gibier l’ont suivi à partir de la forêt.
Dans cette histoire, le sieur Yann Arthus-Bertrand se comporte en petit-bourgeois étriqué.
Il en fait un cirque !!
Je pensais le gars un peu moins…
Si je suis en accord avec cet article, mais je ne pense pas que la conclusion soit pertinente.
Pour qu’on assiste à un futur désastre écologique du fait d’un accroissement très excessif des populations de cerfs, il faudrait que ce petit parc de 28 hectares soit doté d’une clôture bloquant les animaux à l’intérieur et qu’il n’y ait aucune régulation, bien sûr.
Nous avons vu que les six chiens de chasse ont pénétré ce parc sans difficulté. Il semble que la petite clôture, qui existe plus ou moins, n’est pas assez haute pour empêcher des cerfs ou des chevreuils de sauter par dessus aux endroits où elle existe.
Donc, nous ne devrions pas à assister à un désastre écologique dans ce parc, malgré l’ensauvagement affiché comme objectif, les grands animaux vivant en réalité dans la forêt de Rambouillet qui le jouxte (dont la superficie est de 14.000 hectares). S’il est organisé des points de nourrissage dans le parc, ceux-ci ne peuvent transformer le parc en lieu de vie pour ces animaux. Cela peut être un lieu de passage pour quelque nourriture, pas plus.
« très longtemps » ne vous a pas encore suffit pour comprendre qu’il s’agit de la chasse à courre (et pas à cours).
En insistant encore un peu dans la compréhension de la chose, vous devriez, un jour, comprendre ce qu’est un change. En l’occurrence 6 chiens ce n’est pas la meute (mini 20 chiens pour la grande vénerie) mais 6 chiens qui se sont fait avoir et sont partis sur un autre animal que l’animal chassé. Si les chiens étaient restés en meute, on aurait pu parler de chasse à courre sur une propriété privée, à moins de 400 m des habitations…
Mais là on a tout juste assez pour faire un article putaclic avec 6 malheureux chiens perdus
6 chiens ont pénétré sur un terrain privé dédié au « re enchauvagement » 28 hectares adossés à une forêt qui dépasse les 10 000 Hectares et voilà une énième polémique (victor bien entendu) pour un trouble bien minime. La surface est modeste mais si elle offre un espace protégé pourquoi pas. Mais si les cerfs détruisent les arbres en mangeant les bourgeons quel est le bénéfice ?
Beaucoup d’agitation pour pas grand chose, l’équipage n’a pas chassé sur le terrai, il s’agit de 6 chiens et pas de la meute, aucun animal n’est mort sur ce terrain. Des agitations qui vont encore et toujours être déformées et qui vont faire une apparition au journal de 20 h.
Tiens le cycliste sauvé par les chasseurs en Ardèche est moins important qu’une partie de prairie traversée par 6 animaux de race canine.