La chasse aux trophées c’est mal !!!

Richard sur Terre
date 26 mai 2023
author Richard sur Terre

Voilà ce qu’on entend dans la presse et dans la bouche des people. Mais quand on regarde dans les faits, être contre la #chasse aux trophées en 2023, c’est être contre la biodiversité. Explications.

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14 Commentaires :
  1. Michel MARTIN
    26/05/23

    CQFD… Bravo encore pour cette brillante démonstration. Si les anti-tout acceptaient de visionner cette vidéo, les mentalités pourraient peut-être enfin évoluer… Vœux pieux ???

    1. Pascal suisse
      26/05/23

      Richard je t’adore, que dire de plus si ce n’est que l’ont peux chasser en Afrique pour moins de dix milles euros. Un grand merci à toi

  2. Oudin martine
    26/05/23

    Magnifique travail bravo !
    j’ai adoré cette video
    et en même temps détesté la course aux 4|4 dans les réserves au Kenya … j’y étais voici environ 40 ans et si nous étions 5 véhicules sur place c’était déjà trop ….

  3. GUILLAUME MARKUS
    27/05/23

    Richard,

    Merci d’être revenu sur le sujet des trophées de chasse en Afrique et ailleurs avec cette vidéo.

    Dans ‘’Nos Plumes’’ le sujet avait été traité récemment, mais ici avec l’explication économique c’est encore plus clair.

  4. Gilles Larosée
    30/05/23

    merci pour cette belle leçon d’économie appliquée , très convaincante pour les non convaincus je l’espère …….La notion de valeur des territoires est essentiel en effet pour le maintien de la biodiversité , nous avons la même problématique pour le maintien du couvert forestier ……même si , comme Richard d’ailleurs, les ressorts de la psychologie humaine qui conduisent à aller dans ces pays pour abattre une paisible girafe demeurent , pour moi, bien mystérieux .
    Après , il ne faut pas être exclusif dans un sens ou dans l’autre; je viens pour ma part de faire un voyage naturaliste en Mongolie , dans l’Altaï afin d’observer et photographier la panthère des neiges ; ce magnifique animal pourrait difficilement supporter un prélèvement cynégétique vu qu’il s’agit d’une espèce vulnérable sur la liste rouge de l’UICN .
    J’ai été ravi de pouvoir la photographier …..Que m’aurait apporté de la mettre dans le viseur de ma carabine????
    Et l’organisateur de ce safari rémunère les bergers mongols de l’endroit…..voilà bien une valeur apportée!!!!!!

    1. GUILLAUME MARKUS
      01/06/23

      Oui, l’explication économique de Richard est instructive. Elle devrait être vue par des écolos et des anti-chasse qui ont du mal à comprendre comment fonctionne le monde. Là, c’est plus clair et facile à comprendre.

      Comme vous, même si j’en avais les moyens -et il en faut d’importants- il ne me viendrait pas à l’idée de tirer sur une girafe, même pour en rapporter la peau.

      Je ne pourrais pas me sentir chasseur, je ne sentirais pas animal prédateur comme un renard chassant une perdrix.

      1. Bernard. ANDRIES
        01/06/23

        Quand tu chasses un léopard ou un lion : crois moi , tu te sens prédateur .
        Il faut défendre tout type de chasse , même si telle ou telle n’est pas ta tasse de thé , il y va de notre survie

        1. GUILLAUME MARKUS
          01/06/23

          En tant que chasseur, je ne veux chasser que des animaux sauvages que je vais manger et bien sûr je suis OK pour tirer des nuisibles, les ESOD et les espèces en surnombre qui provoquent des dégâts ou présentent des risques pour l’homme et la biodiversité.

          Non, il ne me viendrait pas à l’idée de tirer une girafe, sauf si c’est pour aider une population à se nourrir. Et je n’irai pas non plus tirer des faisans qui ont été lâchés la veille. Par contre, je n’ai pas de souci avec un chasseur africain qui vient tirer une girafe si cela fait partie de la chasse traditionnelle qui respecte les quotas autorisés.

          Je défends ce que j’appelle les vraies chasses où on retrouve l’instinct de la traque du gibier.

          Je n’ai pas de souci avec la chasse au trophée en Afrique ou ailleurs, car je sais depuis longtemps que cette manière d’exploiter des zones et les animaux qui y sont implantés est plus profitable, rentable, que l’agriculture ou l’élevage traditionnel.

          Je défends chez nous nos chasses traditionnelles, les vraies, comme la chasse à la glu par exemple qui vient d’être interdite avec des arguments que je considère faux.

        2. GUILLAUME MARKUS
          01/06/23

          En tant que chasseur, je ne veux chasser que des animaux sauvages que je vais manger et bien sûr je suis OK pour tirer des nuisibles, les ESOD et les espèces en surnombre qui provoquent des dégâts ou présentent des risques pour l’homme et la biodiversité.

          Non, il ne me viendrait pas à l’idée de tirer une girafe, sauf si c’est pour aider une population à se nourrir. Et je n’irai pas non plus tirer des faisans qui ont été lâchés la veille. Par contre, je n’ai pas de souci avec un chasseur africain qui vient tirer une girafe si cela fait partie de la chasse traditionnelle qui respecte les quotas autorisés.

          Je défends ce que j’appelle les vraies chasses où on retrouve l’instinct de la traque du gibier.

          Je n’ai pas de souci avec la chasse au trophée en Afrique ou ailleurs, car je sais depuis longtemps que cette manière d’exploiter des zones et les animaux qui y sont implantés est plus profitable, rentable, que l’agriculture ou l’élevage traditionnel.

          Je défends chez nous nos chasses traditionnelles, les vraies, comme la chasse à la glu par exemple qui vient d’être interdite avec des arguments officiels que je considère faux.

    2. Bernard. ANDRIES
      01/06/23

      OK mais la panthère des neiges est strictement protégée : alors même pas question de penser la mettre dans le viseur.

  5. BLET BERNARD
    30/05/23

    Si la chasse aux grands animaux africains ne fait plus rêver les nemrods français, ils sont nombreux ceux qui sont intéressés par les passées fabuleuses du gibier d’eau dans les deltas des fleuves de l’Afrique de l’ouest, par les vols de tourterelles et de pintades dans la brousse surchauffée ou les familles de phacochères qui défilent la queue droite et se mettent à genou pour retourner les racines. La « petite chasse » africaine offre encore bien des attraits.

  6. Joël MORVAN-BOURSEAU
    30/05/23

    Merci, Richard, d’avoir montré en dépassant la seule posture émotionnelle que l’intérêt des populations de certains secteurs peut passer par l’acceptation d’une chasse raisonnée et restreinte à des périmètres limités. Je ne participerai pas moi-même à ces « chasses aux trophées », mais elles doivent en effet s’insérer dans une prise en compte des besoins économiques des habitants, que le seul développement d’une agriculture supposant l’exploitation intensive de ressources en eau insuffisantes et d’un faible intérêt économique. La lutte contre le braconnage permet, associée à une chasse raisonnée et restreinte (je me répète, mais c’est primordial) une régulation intelligente des espèces et la conservation d’un biotope particulier.

  7. Bernard. ANDRIES
    01/06/23

    Bonjour Richard
    Je vois que tu as bien exploité les informations transmises à Voyages de Chasse au travers de l’échange que j’ai eu avec Chris. BROOWN et de son article que j’ai traduit.
    J’aurais aimé dans cette vidéo que tu n’insistes pas sur le fait que toi tu ne tirerai pas sur un éléphant ou un léopard car beaucoup comprendront en « sous entendu :c’est pas bien“ et cet article ne va pas dans ce sens
    J’espère que tu me comprendras .
    Passionnément CHASSE

    1. Léonard
      03/06/23

      Tiens, tiens ! Est ce que M Sur Terre et Sur Écran ne croirait pas à ce qu il dit ? En tout cas il est pris ici en flagrant délit de déroger à la règle illusoire de ne jamais émettre de réserves sur toutes formes de chasse quand bien même en l’espèce il y aurait beaucoup à dire. Bien à vous. Passionnément nature

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