Affaire Pilarski : Procès pour Christophe Ellul

Antispécisme
date 27 mai 2024
author Léa Massey

Le compagnon d’Elisa Pilarski sera jugé pour « homicide involontaire » suite à la mort de la jeune femme.

Christophe Ellul, qui clame depuis toujours l’innocence de son chien Curtis dans la mort de sa compagne Elisa Pilarski, sera jugé pour « homicide involontaire ». Le parquet de Soissons a annoncé ce vendredi 24 mai 2024 que des charges suffisantes ont été réunies pour envisager son renvoi en correctionnelle. Elisa Pilarski, âgée de 29 ans et enceinte, avait été retrouvée morte le 16 novembre 2019 dans une forêt de l’Aisne, après avoir été attaquée par un chien.

La chasse à courre désignée coupable

A l’époque, les associations anti-chasse, AVA en tête, avaient écumé les plateaux des chaînes d’info pour accuser les chiens de chasse. Tout le monde se souvient de la haine et de la calomnie qui se sont abattues un équipage qu’on sait aujourd’hui innocent.

Voyez la vidéo réalisée par Richard sur Terre à l’époque :

Un chien introduit illégalement en France

Selon le parquet, Curtis, le chien de Christophe Ellul, a été identifié comme étant le seul animal à l’origine des morsures ayant causé la mort de la victime. Le communiqué précise qu’il s’agit d’un « American Pitbull Terrier, provenant d’un élevage des Pays-Bas et introduit illégalement en France par son acquéreur ». Christophe Ellul avait été mis en examen en mars 2021 pour avoir, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité, involontairement causé la mort de sa compagne.

A lire sur le même sujet : Agression anti-chasse : Stanislas Broniszewski refait le procès

Un chien dangereux confié à une femme sans expérience

Le parquet reproche également à Christophe Ellul d’avoir laissé à la garde de la victime un « chien dangereux », alors qu’elle était enceinte et qu’elle ne connaissait pas pleinement le comportement de l’animal, lui faisant ainsi courir un « risque grave ». Les éléments de l’enquête ont permis d’écarter l’hypothèse d’une attaque de la jeune femme par les chiens de la chasse à courre, présente à proximité au moment des faits.

Une procédure judiciaire en cours

La décision finale sur un éventuel procès revient désormais au juge d’instruction en charge du dossier. Cette affaire, qui a suscité une vive émotion et de nombreuses réactions, pourrait donc connaître un nouveau rebondissement avec un procès. En attendant, Christophe Ellul continue de défendre l’innocence de son chien Curtis, soutenu par plusieurs associations partisanes qui se moquent de la vérité. Non, il n’existe pas plus aveugle que celui ne veut pas voir…

A voir en vidéo sur le même sujet :

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3 Commentaires :
  1. serge
    27/05/24

    Le minimum de respect aurait été d’attendre les résultats scientifiques avant de colporter des inepties de nature à choquer profondément la famille. 3 minutes de réflexion avant de parler assurent souvent un message responsable.

  2. Marc
    27/05/24

    Cela fait trois ans , décidément la justice Française est toujours aussi rapide … Quant à ce chien , je ne comprends pas qu’aujourd’hui on puisse encore posséder ou élever ces races d’attaques qui font chaque années des victimes .

  3. GUILLAUME MARKUS
    27/05/24

    Tout est scandaleux et minable dans cette histoire où une femme enceinte, Elisa Pilarski, se fait déchiqueter par le chien de catégorie 1 ou 2 de son compagnon.

    Pour ce type de chien, catégorie 1 ou catégorie 2, la muselière est obligatoire dès qu’on sort ce type de chien. Avec une muselière qui était obligatoire Elisa Pilarski serait encore en vie. Et puis aussi une attestation d’aptitude aurait également été nécessaire selon la loi.

    Après avoir tenté et réussi, dans un premier temps, à accuser des chiens de meute, ce type qui n’est pas un homme -quand on est un homme on assume- voilà un gars qui continue à défendre l’indéfendable. Minable.

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