L’animaliste vit sur une autre planète

Chasse Actu
date 20 décembre 2023
author Thomas Drach

Nous avons beaucoup réfléchi et nous avons tranché : les animalistes vivent sur une planète différente de la nôtre. Nous ne voyons pas d’autre explication.

Je subodorais plus tôt que l’antispéciste était un extra-terrestre – il en va de même pour son proche cousin l’animaliste.

Yaël Angel, ex-coprésidente du Parti Animaliste, et auteur de tribunes animalistes publiées dans de grands titres de presse. Donc Yaël n’est pas tout à fait une animaliste lambda.

Et Yaël, quand elle regarde par la fenêtre de chez elle, elle voit des chasseurs de grand gibier, qui selon elle, privent elle et les autres ruraux de la présence des animaux chassés.

Et elle est convaincue aussi que les sangliers, qu’elle aime de tout son cœur, ont été décimés.

Vous le savez comme moi, en France, ces 40 dernières années, et notamment grâce au plan de chasse, les populations de cervidés ont littéralement explosé.

Pour le sanglier, par une multitude de facteurs, on est même sur une explosion incontrôlable, mondiale, et que les efforts de régulation peinent à enrayer.

Alors je veux bien qu’on déteste la chasse de toutes ses forces. Mais ça n’a pas grand rapport avec l’état des populations du grand gibier chez nous.

Non vraiment, j’ai beau me gratter la tête, je ne vois que ça : Yaël vit surement à la campagne, mais sur une autre planète que la Terre.

C’est la seule explication rationnelle.

 

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6 Commentaires :
  1. dominique ernaga
    20/12/23

    Elle vit sur terre mais dans un monde parmi tant d’autres, un autre monde que le nôtre, complétement déconnectée des réalités naturelles. C’est comme beaucoup de gens quelqu’un de campée sur ces certitudes, qui ne sont que l’apanage des ignorants, qui ne voit la nature que comme un décor pour ses activités et non un lieu de vie a part entière.

  2. Desbois Christophe
    20/12/23

    Je comprends, mais un peu léger comme raisonnement, non !!!?

  3. Jean marc
    21/12/23

    Oui très léger comme commentaire,oui il y a une nécessité de régulé et je n’aime pas ce mot, mais encore faut t’il que ce soit fait dans le respect de l’animal et c’est vraiment pas ce que je vois dans la majorité des situations…….je vois des viandards en horde qui t’invectivent quand tu passe trop près de leur chasse ce sentant fort de leur fusil à l’épaule…… Laissons la place au loup on aura moins besoin de chasseurs…

    1. Calila
      21/12/23

      Il n’y a pas besoin d’un ouvrage de 800 pages pour souligner le ridicule propos de yaël… C’est aussi ridicule que de croire que le loup est la solution à tout…
      Mais les chasseurs ne chassent pas pour réguler, ils chassent parce qu’ils aiment ça pour de multiples raisons qu’il est inutile de vous exposer ici dans la mesure ou vous avez vos idées bien arrêtées et nous n’avons pas à nous justifier.
      Peu importe ce que nous pensons, peu importe ce que vous pensez, prétendre que les chasseurs sont la cause de la disparition du grand gibier est d’une absurdité témoin de l’ignorante sensiblerie qui anime les habitants de cette autre planète.
      C’est physique, les personnes atteintes de surdité et cécité cumulées ont des propos inaudibles…

  4. Étonnant (non)
    21/12/23

    Je n’irai pas jusqu’à dire que cette personne vit sur une autre planète. Je la vois comme quelqu’un qui a la même sensiblerie que beaucoup de chasseurs que je côtoie et avec qui je discute. A un degré plus élevé, cela va de soit.
    Cette sensiblerie vient du fait que l’on personnifie l’animal, on le place sur un piédestal. Cela altère notre jugement : il ne peut pas faire de mal, puisqu’il est unique. D’un côté, cet animal est un cadeau de la nature, il l’embellie et la rend plus vivante. D’un autre, soit c’est une belle femelle qui permet le renouvellement, soit c’est un mâle d’avenir, qu’il faut tout deux conserver.
    Moi qui travaille en forêt et qui chasse, j’ai vite compris qu’il faut mettre de côté la considération qu’on a pour un animal, et la reporter sur la population dans son ensemble. La forêt est bien plus vivante et belle quand les ongulés ne la ravagent pas par leurs trop grand nombre (intervention de Jean-Louis Martin, CNRS, au colloque de Namur 2014), et qu’ils ont, de ce fait, une bien plus belle allure. David Pierrard (Belval, fondation François Sommer) dit à juste titre que : « c’est malheureux à dire, mais pour le bien-être des animaux et de la forêt, il vaut mieux tuer plus que pas assez ».
    A mon avis, cette dame Yaël avec ses considérations vit dans un monde qui plane. A-t-elle la possibilité, sinon la volonté, de ne plus sortir aucun animal de son biotope et d’ignorer, de fait, les relations qu’ils entretiennent mutuellement. Quelqu’un peut-il me le dire ?

  5. Sanglier68
    27/12/23

    Parfaitement ! Le chasseur est spéciste. Il gère les espèces sauvages au profit des équilibres écosystémiques et pour ses besoins. Stop à l’antropomorphisme.

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