Lorsqu’un plan de chasse prévoyant l’abattage de 478 chamois voit le jour, l’ASPAS contre-attaque en brandissant son argument favoris : les grands prédateurs.
A l’ASPAS, s’il y a bien une chose à laquelle on ne bite rien, c’est la chasse. Alors autant vous dire que le concept d’équilibre sylvo-cynégétique…on s’en tamponne royalement !
Vous l’avez sans doute remarqué mais nous vivons dans un monde où l’émotion prend de plus en plus le pas sur la raison et où la mort d’un moucheron sur votre pare-brise vous fera bientôt gagner un aller simple au tribunal pour crime contre l’humanité.
Imaginez donc un peu l’état des militants de l’ASPAS lorsqu’un plan de chasse permettant le prélèvement de 478 chamois, a été publié dans le Doubs. Paraît que certains en ont frôlé la syncope.
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Au diable ce plan de chasse réalisés par cette soi- disant commission départementale de gestion de la faune sauvage. Commission qui, comme le rappelle Jean-Maurice Boillon, président de la fédération des chasseurs du Doubs, est composée de plusieurs acteurs de la nature et de l’environnement, pour ne pas les citer : la fédération départementale de chasse, le monde agricole, le monde forestier, l’Office français de la biodiversité, les lieutenants de louveterie, l’Association des gardes particuliers, deux associations environnementales, deux représentants de l’Etat ainsi que deux scientifiques.
Quand on voit tout ce beau monde réuni autour d’une même problématique, à savoir les dégâts causés par les chamois, on se dit que le problème a été étudié en long, en large et en travers et que par conséquent, le plan de chasse est justifié. Que nenni nous dit l’ASPAS ! Tous des branquignols !
On ne va quand même pas tuer des chamois sous prétexte que l’équilibre de la forêt et l’état des cultures environnantes en dépendent ? Et pourquoi ça ? Mais parce qu’on a des lynx pardi !
“Et si l’on veut parler en terme de régulation, puisque c’est un peu la litanie des éternels arguments des agriculteurs, vous savez que dans le Doubs, il y a quelques lynx, quelques dizaines de lynx qui peuvent également réguler d’une manière naturelle et légitime les chamois.” confie à France Bleu Jean Chappuis, le responsable de la branche ASPAS du Doubs
Le génie de l’ASPAS y a que ça de vrai je vous le dis. Faire reposer l’équilibre de tout un écosystème sur “quelques dizaines de lynx” qui ne répondent à aucun schéma de gestion cynégétique. Si la stratégie de la libre évolution peut en faire rêver certains, cette dernière ne s’appuie malheureusement sur aucune base solide garantissant l’équilibre sylvo-cynégétique.
A voir en vidéo :
Et alors Galilée a bien failli être condamnée à mort par ce qu’il prétendait que la terre est ronde . Ces associations animalières et » environnementales sont les obscurantistes de notre époque.
Bonjour,
Galilée est bel et bien condamné à mort pour sa théorie de l’héliocentrisme en opposition avec le modèle géocentrique de l’époque… En revanche la sentence ne tombe pas puisqu’il abroge sa vision des choses, considérant que puisque ce qu’il dit est vrai, quelqu’un finirait bien par le « re- » découvrir.
Mais nous ne sommes pas Galilée et nous ne renoncerons pas aux faits, à la vérité. Surtout pas pour la céder à des excités du bocal avec le cœur au bord des yeux qui refusent même les démarches les plus scientifiques (comme celle-ci) sous prétexte de bien bienveillance et de hauteur intellectuelle…
Le tout est de resté droit dans ses bottes, et de ne pas nous même tomber dans la bassesse intellectuelle. Restons ouverts, vis à vis des chasseurs et non chasseurs.
« Les convictions sont des prisons » Friedrich Nietzsche.
Amicalement,
Pierre
J’essai de comprendre, des lynx pour les chamois, je suppose des renards pour les chevreuils, pour les cerfs je pense aux loups mais il n’y en a pas partout en France, pour les sangliers je ne vois pas, mais oui, les seringues pour stériliser les laies (femelle du sangliers pour les citadins) alors bon courage pour attraper une laie de 80 kg et lui donner une dose sous cutanée… A plus tard les rêveurs
L’ASPAS ne cherche pas l’équilibre ! Il suffit de voir ce qui ce passe quand on les laisse « gérer… »
Au final ce sont les animaux qui payent !
L’aspas ont un parc de valfanjouse à gérer qu’il laisse les gens compétant gérer les chamois
Sur France Bleu on est facilement écolo fainéant chez les journalistes, semble-t-il, car on laisse s’exprimer des invités aux positions non fondées alors qu’il est assez facile de déterminer quelles ne sont pas sérieuses.
S’il suffisait, dans le département du Doubs, de laisser la prédation naturelle du lynx sur les chamois se dérouler, il n’y aurait pas besoin de décider d’un plan de chasse où on va devoir faire payer aux chasseurs les 478 bracelets du plan de chasse.
L’ASPAS avait sans doute oublié de prévenir les lynx des plans de chasse des années précédentes qui ont fait qu’on a cette année un plan de chasse plus volontariste pour le chamois.
Il est clair que le nombre de lynx dans la région n’est pas suffisant pour réguler le nombre de chamois, espèce qui n’est pas en danger en France (au moins 50.000 individus, dont 60% dans les parcs nationaux). La position de l’ASPAS est ridicule et il n’était pas compliqué pour les journalistes de France Bleu de s’en apercevoir et de le faire remarquer.
Bon, le lynx a aussi son utilité car il va privilégier les bêtes les plus fragiles alors que nous préférons prélever une belle bête.