Quand un sanglier attaque un couple en balade, c’est la chasse qui se retrouve sur le banc des accusés. Et si le vrai problème était ailleurs ?
Un samedi ordinaire qui tourne au drame. Un couple de Millau, en balade avec leur chien près de la chapelle de Saint-Martin-du-Larzac, se retrouve face à un sanglier furieux. Attaque brutale, blessures profondes, panique totale. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Après le choc, vient la quête de coupables : les chasseurs, évidemment.
Le procès de l’évidence
Jérémy et Léa, marqués dans leur chair, ne voient pas dans cette mésaventure un simple coup du sort. Ils déposent plainte contre la société de chasse locale. Leur raisonnement ? Le sanglier serait un « dommage collatéral » d’une battue menée 11 km plus loin (!). L’animal, affolé par les chiens, aurait fui en semant le chaos. Et voilà la mécanique bien huilée du tribunal populaire : il faut un responsable, et qui d’autre que les chasseurs pour endosser ce rôle ?
Un raccourci dangereux
La société de chasse de l’Aveyron réfute ces accusations. « Ce n’est pas un accident de chasse, la battue était terminée. Un animal peut s’échapper, c’est la nature », explique son président. Car oui, la nature existe encore. Les sangliers ne surgissent pas de nulle-part. Ils vivent, se déplacent, fuient, et parfois (rarement) attaquent. Les chasseurs, en l’occurrence, n’ont ni enfreint la loi ni traqué cet animal à travers champs et villages.
Le grand effacement de la responsabilité individuelle
Ce fait divers illustre un phénomène bien plus large : la disparition progressive de la responsabilité individuelle. Se promener en forêt ou en garrigue implique des risques. Croiser un animal sauvage aussi. Mais au lieu d’accepter cet aléa, notre société contemporaine cherche immédiatement un coupable. Une logique infantilisante où tout imprévu devient une faute extérieure.
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Hier, on apprenait à lire une carte, à éviter certaines zones, à comprendre le comportement animal. Aujourd’hui, on vit dans un monde aseptisé où l’on s’indigne dès que la réalité nous rattrape. Et le pire ? Cette mentalité ne s’arrête pas là. Elle nourrit un combat idéologique où le chasseur est devenu le bouc émissaire de tous les maux liés à la nature.
Chasser les vrais coupables
La surpopulation des sangliers, on la doit à des décennies de politiques agricoles et aux dérèglements climatiques. Les chasseurs, eux, sont en première ligne pour limiter ces dérives. Mais qu’importe la réalité quand l’émotion et l’indignation font loi.
Alors, que restera-t-il de notre rapport à la nature si toute interaction avec le sauvage devient un motif de procès ? Une nature lointaine, fantasmatique, un décor de carte postale où plus personne n’ose mettre un pied sans assurance en béton armé. Au fond, ce couple de Millau ne fait que refléter notre époque : une société où l’on veut tout, mais sans jamais assumer les conséquences de quoi que ce soit.
Ben évidemment !!! ils sont abreuvés à Rillette qui est très gentille. Donc tous les sangliers sont très gentils de nature, sauf si on les embête.
Pour peu qu’ils aient voulu lui faire gouzi gouzi
Les victimes sont anti-chasse avant d’être victimes (au sens chronologique). Pas étonnant donc qu’ils instrumentalisent tout ce qu’ils trouvent pour attaquer la chasse. Ajoutez à ça Vakita qui veut couvrir « l’événement », la sphère escrolo s’agite, les médias s’affolent avides de clics faciles…on passe d’un truc qui ne mérite pas plus d’un entrefilet dans la presse locale avec, s’il reste de la place, une photo des blessures et des rescapés à un buzz au niveau national (même TF1 en a parlé…).
La même chose avec un loup, les blessures seront sûrement bien plus graves et les mêmes qui s’agitent aujourd’hui vous expliqueront que c’est rarissime, que le loup s’est senti en danger à cause du chien…
L’incident devrait au moins faire réfléchir les ensauvageurs ! Ils veulent du sauvage, ils sont servis
Bientôt une piqûre d’abeille et ils porteront plainte contre l’apiculteur le plus proche….
Il faut que la fédération nationale des chasseurs porte plainte pour diffamation et manipulation de la vérité même si les blessures sont graves si il avait eu l’artère fémorale percé il serait vidé de son sang en cinq minute sans soin médicaux quand à son pantalon plein de sang et pas coupé impossible car les secours ne pose jamais un pantalon mais le découpe au ciseaux
Juste pour savoir, le chien, il était en laisse ?
Apparemment non , puisqu’il est revenu vers ses maitres en courant , poursuivit par le sanglier .
Une affaire de plus pour les violons du ballet des anti chasse, antitout. Bientôt on apprendra que ce sanglier était blessé et qu’il était tapis dans les fourrés d’où leur chien l’a fait sortir et les a attaqué. C’est dommage pour les blessures. Quelqu’un d’avertit aurait fait face à l’animal en utilisant ses pieds pour se défendre. Ce couple était jeune. Pour qu’il y ait acharnement de la sorte il faut un élément déclencheur qui doit être leur chien…