Et voilà ! On a à peine eu le temps de vous faire parvenir le faire-part de naissance que le nouveau micro-parti (ça se dit un particule ?) a allumé la machine à recycler les poncifs anti-chasse odieux qu’on connaît par cœur.
Et ils ont choisi pour se faire la main une des ritournelles les plus odieuses de ces dernières année : celle qui consiste faire des « féminicides » par arme à feu une conséquence directe de la chasse.
Alors on rappellera pêlemêle :
- Qu’il existe des millions d’armes de chasse en circulation qui ne sont pas dans les mains de chasseurs, pour des raisons historiques.
- Que le terme « fusil de chasse » décrit une arme dont le seul usage n’est pas la chasse.
- Que le pourcentage de journalistes généralistes capables de différencier une arme de chasse d’une autre arme à feu est proche de 0.
- Qu’il n’existe de toute façon aucune statistique fiable relevant l’usage spécifique de « fusils de chasse » par des chasseurs dans les homicides : Les fusil de chasse font partie administrativement de la catégorie C qui comprend d’autres armes, et le fait que l’auteur d’un homicide soit titulaire ou non du permis n’est pas enregistré – comme le rappelait le rapport de la mission sénatoriale sur la sécurisation de la chasse.
Bref – faire le rapprochement des deux phénomènes est infondé, et parfaitement immonde.
Voilà. Chapeau Une Force Pour Le Vivant, vous avez décidé de commencer sans tour de chauffe, directement avec autant l’éculé que l’abject. Hâte de lire la suite.
A lire aussi :