Quand l’idéologie prend le pas sur la réalité, c’est tout l’équilibre rural qui vacille. Face aux attaques du conseil municipal de Grenoble, Danielle Chenavier remet les pendules à l’heure.
Il faut saluer ici le courage et la clarté des propos tenus par Danielle Chenavier, présidente de la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Isère, face aux attaques idéologiques portées contre la chasse par le conseil municipal écologiste de Grenoble. Une fois encore, une ville coupée des réalités du terrain tente d’imposer sa vision déconnectée, oubliant que la chasse n’est ni un loisir marginal, et par seulement une passion vécue par un million de français : c’est aussi une nécessité écologique et un service public.
Mobilisation du monde rural à Grenoble : la présidente des chasseurs s'exprime dans @TerreDauph :
— Fédération Départementale des Chasseurs de l'Isère (@chasse38) February 10, 2025
👉 « On ne peut lutter contre le sentiment d’insécurité, mais j’ai l’impression que ce n’est jamais assez… et toujours dans le même sens. »#LaissezLeMondeRuralEnPaix pic.twitter.com/ZNt9Ph8ldR
Danielle Chenavier a raison de dénoncer ces discours systématiquement à charge, qui ignorent sciemment le rôle des chasseurs dans la préservation des écosystèmes et la régulation des espèces. « Nous avons l’habitude, dit-elle, d’être pris pour cible, mais nous ne pouvons accepter que notre activité soit caricaturée et méprisée au point de devenir un bouc émissaire permanent. » Une mise au point essentielle à l’heure où certains élus, au nom d’un dogmatisme aveugle, oublient jusqu’à l’intérêt général.
Car oui, la chasse assure un équilibre agro-sylvo-cynégétique indispensable. Oui, elle permet de prévenir les dégâts agricoles et de limiter les collisions routières avec la faune sauvage. Oui, elle est pratiquée dans un cadre réglementé, sécurisé, et en concertation avec les autres acteurs de la ruralité. Qui prendra le relais si on continue d’enfermer les chasseurs dans un rôle de coupables désignés ? Qui assumera la gestion des populations de sangliers et de cervidés que la nature, laissée à elle-même au milieu de l’anthropisation galopante, ne saurait maîtriser ?
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En pointant du doigt cette hypocrisie, en rappelant que les chasseurs ne veulent pas s’opposer aux autres usagers de la nature, mais simplement cohabiter avec eux dans un respect mutuel, Danielle Chenavier défend une vision lucide et constructive. Une vision qui tranche avec l’exclusion systématique prônée par les élus écologistes qui, faute d’arguments, n’ont d’autre projet que l’interdiction générale de la chasse.
Ce combat est celui de tous les chasseurs, mais aussi de tous ceux qui croient encore au bon sens et à la diversité des pratiques en milieu rural. La chasse n’a pas besoin d’être défendue pour ce qu’elle est, mais pour ce qu’elle apporte : un savoir-faire, une gestion, un équilibre. Et si certains élus persistent à l’ignorer, il faut alors leur rappeler que nos territoires n’ont pas dit leur dernier mot.
A voir en vidéo :
Je ne pourrai qu’approuver les paroles réfléchis et sensées de nôtre présidente MADAME DANIÈLE CHENAVIER
pour son courage dans la défense de nôtre passion, par les côtés positifs de nos actions,replanter des haies,prélever les excès, les surpopulation,
Merci pour votre réponse Madame Chenavier !
Mr Piolle a besoin qu’on lui remette les pendules à l’heure et il est bien commode de pointer du doigt la chasse pour déterner l’attention sur l’insécurité de sa ville.
(j’aurai été moins diplomate que vous)
En tous cas merci pour vos actions
Plus de morts à Grenoble et Marseille qu’à la chasse, c’est vrai que les armes utilisées dans les rues ne sont pas des juxta calibre16.