En l’absence de nouveaux foyers de grippe aviaire depuis plus d’un mois, la France retrouve son statut “indemne” pour l’ensemble de son territoire.
Cela faisait tout juste 5 mois que la France avait perdu son statut d’indemne de toute présence de foyers d’influenza aviaire. Retour sur un épisode épizootique débuté au mois d’août.
Dès le début du mois d’août, les foyers de grippes aviaires se multiplient et le ministère se voit donc dans l’obligation d’intervenir pour endiguer la propagation du virus qui menace toute une filière. Au total, douze foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été détectés dans différents élevages de volailles ainsi que trois dans des basses-cours.
Le 9 novembre 2024, le ministère de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt décide par arrêté ministériel, de relever le niveau de risque à “élevé” pour l’ensemble du territoire.
Par cet arrêté, le ministère impose dès lors des mesures strictes et appelle les éleveurs à la plus grande vigilance. En ce qui concerne les oiseaux sauvages, toute mortalité liée à la grippe aviaire doit être signalée à l’Office Français de la Biodiversité. A rappeler que tout oiseau sauvage mort d’une cause inconnue ne doit pas être manipulé et ce afin d’éviter tout risque de contamination. Le virus reste transmissible à l’Homme, nous reviendrons d’ailleurs sur ce point en fin d’article.
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Confinement, protection de l’alimentation, bâchage des véhicules, interdiction des rassemblement de volailles et d’oiseaux d’ornement et pour les chasseurs de gibier d’eau, restrictions pour le transport des appelants.
Si le recouvrement du statut “indemne” est signe d’espoir pour la filière avicole,le ministère de l’agriculture précise que “la dynamique de circulation du virus chez les oiseaux sauvages reste active en Europe et en particulier dans les couloirs de migration.” Par conséquent le risque épizootique reste à son niveau maximal et les restrictions pour le transport des appelants sont maintenues.
Des restrictions devenues la hantise des sauvaginiers qui attendent tous les ans de savoir à quelle période apparaîtront les premiers cas de grippe aviaire.
Pendant qu’aux Etats-Unis le risque est plus élevé que jamais après la découverte d’un premier cas de grippe aviaire chez un être humain, le France entame sa deuxième campagne de vaccination dans ses élevages. Les autorités restent cependant prudentes et estiment qu’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions sur l’efficacité du vaccin et lever les mesures de confinement
A voir en vidéo :
Bonjour,la grippe aviaire chez les sauvaginiers est très très très rare,et bien sûr c’est eux qu’on embêtes en restant poli. Depuis le sang contaminé, les politiques ouvrent le parapluie !!sans compter l’ OMS qui a des arrières pensées ,(surtout financières)je m’arrêterai là !!