Ils ont voulu tenter « l’alimentation végétale vertueuse du futur ». Les athlètes ont râlé, ils ont fait marche arrière.
Alors que les JO 2024 s’annonçaient sous le signe du végétal et de la légèreté, les organisateurs ont dû rapidement se rappeler qu’entre un marathonien éreinté et une assiette de pois-chiches, il y a un monde – celui de son choix alimentaire.
Laurent Pasteur, le directeur du projet du Village olympique et paralympique, s’émerveillait encore récemment devant les journalistes de l’AFP, les yeux brillants et le cœur gonflé d’enthousiasme : « C’est fantastique en termes de végétalisation ! ». On l’imagine, un brin ému, en train de détailler la recette « signature » de Sodexo Live ! : un dahl de lentilles vertes d’Île-de-France, accompagné de son skyr à la coriandre et d’une huile de maïs !
Le Village olympique, pensait-on alors, allait devenir la vitrine de la cuisine moderne, légère, sans ce vilain morceau de bidoche, symbole de la barbarie carnée. On allait enfin montrer au monde que, oui, la cuisine française pouvait survivre sans une entrecôte saignante ! Loïc Bienassis, l’historien de l’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation, en avait la larme à l’œil : « C’est un moment charnière », confiait-il à l’AFP, convaincu que les palais des sportifs allaient être illuminés par cette nouvelle perspective culinaire.
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L’idéologie face à la réalité
Mais le rêve s’est vite heurté à la dure réalité du terrain. Les athlètes, ces êtres insatiables, ont rapidement exprimé leur mécontentement. Qui aurait pu deviner que les sportifs, après avoir couru, sauté, nagé, ou ramé pendant des heures, auraient le malheur de se sentir… affamés ? « On a été surpris ! », admet un chef déconcerté dans une vidéo du Figaro devenue virale. « C’est incroyable, du matin au soir, ils ne font que se nourrir ! »
L’histoire devient presque tragique lorsqu’on apprend que certains, comme le nageur Julio Horrego, ont dû affronter l’horreur de se retrouver, à 10 h 30 du matin, devant un buffet dépourvu d’œufs. Imaginez, un petit déjeuner sans omelette, pour un homme qui a besoin de 5 000 calories par jour ! Quant au rameur roumain Iulian Chelaru, il a sobrement résumé la situation : « Nous n’avions pas assez de viande, mais maintenant ça va mieux. » Une déclaration digne du rescapé d’un siège médiéval.
Ainsi, les organisateurs ont dû revoir leur copie, repoussant leurs ambitions végétales pour répondre à l’appel impérieux des estomacs gargouillants. Il semble que, pour l’instant, la révolution culinaire attendra. En attendant, on peut toujours se consoler avec une petite salade de lentilles, à condition qu’il reste du poulet en accompagnement, bien sûr.
A voir en vidéo :
La viande est un aliment comme les autres et si j’aime bien les brocolis et les haricots verts après une journée de traque dans les épines je ne déteste pas un morceau de viande saignant ou pas, il me semble, mais je ne suis pas diététicien, qu’un repas constitué uniquement de verdure « ne tient pas au corps très longtemps ». Et oui un athlète qui ne mange que des épinards et des salades vertes n’est pas certain de performer.
Pour ma part si je n’ai pas de protéines au petit dej.que je prend très tôt ( 6h30 maxi) j’ai un gros code pompe dans la matinée. Alors j’ai toujours un reste de plat de la veille sinon jambon. Et la je tiens allègrement jusqu’à midi.
Qu’ils aient pus imaginer nourrir des athlètes de haut niveau avec de la verdure et des pois chiches , les bras m’en tombent . Ce sont surement des grattes papier qui sont rassasiés après un troisième radis . Il devait y avoir un vent de mutinerie pour qu’ils retournent leur veste .
Faut retirer son diplôme au diététicien qui à penser que c’était possible : c’est de l’incompétence notoire.
***a pensé (on peut pas modifier les commentaires? )
Bien fait, au moins les choses sont claires. La viande n’est pas un aliment qui doit manquer dans une assiette. Il ne s’agit pas de se gaver mais en manger régulièrement, ne jamais oublier que l’homme est un carnivoire. Personne ne peut démentir ça. Belle leçon pour les véganes. Une personne qui brûle des calories a besoin d’une alimentation saine et complète ( derrière un ordi. on ne brûle pas beaucoup de calories ). La viande est le premier contributeur parmi tous les autres aliments consommés, c’est un apport de protéines. Donc l’on peut dire que ce n’est pas un aliment comme les autres, il est tout en haut de la pyramide. La côte de boeuf n’est pas prêt de disparaitre.
Mais qu’est ce qui leur passe par la tête, prouver que les athlètes n’ont pas besoin d’une alimentation équilibrée, belle leçon ( au risque de me répèter.
Donc, pas un instant ils n’ont pensé à faire appel aux nutritionnistes des athlètes de haut niveau pour savoir quoi leur proposer respectant leur régime alimentaire strict et technique ?
OK, c’est les même qui ont pensé faire nager des gens dans la Seine.
Il ne reste donc plus aux assos animalistes qu’à mettre en plus les sportifs dans leur viseur idéologique…