L’ASPAS, vent debout contre les bovins producteurs de méthane, fantasme un projet de lâcher de bisons dans les Alpes françaises. Le génie animaliste a encore frappé.
Biberonnée aux documentaires animaliers sur les grands parcs nord-américains et en constante recherche d’un nouvel espace à “réensauvager”, l’ASPAS continue de nous émerveiller avec des propositions toutes plus insensées les unes que les autres.
Mais avant de procéder à une quelconque critique, un petit rappel s’impose pour nos camarades de l’ASPAS :
La vache et le bison sont tous les deux des bovidés appartenant au sous-ordre des ruminants. Les ruminants (bovins, caprin, ovins) consomment principalement de l’herbe ainsi que diverses variétés de végétaux indigestes pour nombre d’autres espèces animales. L’évolution a donc doté ces animaux d’un système digestif adapté à la consommation de ces végétaux.
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Et c’est là que nous rentrons dans le cœur du sujet. En effet, la digestion de la cellulose entraîne la production d’un gaz, le méthane, qui est ensuite évacué par les animaux, pas besoin de vous faire un dessin. Avec le CO2, le méthane est classé comme l’un des principaux gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
Nous assistons donc depuis plusieurs années à une véritable diabolisation de l’élevage de bovins par les associations véganes et antispécistes.
Mais au milieu de ce tumulte, l’ASPAS nous apporte enfin une lueur d’espoir. Espoir prenant la forme d’un article publié par le magazine GEO en mai dernier.
Bisons qui rappelons-le, à l’instar des bovins d’élevage, consomment de l’herbe et rejettent du méthane.
Alors on voit bien que vous essayez encore et toujours de transformer la France en une sorte de mini Yellowstone. Mais à un moment donné il va sérieusement falloir penser à arrêter de débiter autant d’âneries à la minute.
Et par la même occasion il va également falloir nous expliquer en quoi la réintroduction d’une espèce de bovin éteinte depuis des décennies va aider à contrer le réchauffement climatique soit disant causé par ses cousins domestiques.
Vautré dans son canapé, le militant animaliste rêve de vie sauvage. Mais gare à qui oserait contredire son idéal ! La vie sauvage c’est des loups et des bisons, point à la ligne !
Les bovins domestiques peuvent bien disparaître, l’animaliste n’en a cure. Pourquoi ? Sans doute parce qu’un troupeau de bisons ça à plus de gueule qu’un troupeau de normandes ou de blondes d’Aquitaine.
A voir en vidéo :
Toujours pareil, des incohérences, des incohérences !
Ah oui, un bison ça a une autre allure que nos bovins d’élevage. Choisir un animal parce que c’est plus mignon.
Sinon, un petite remarque à propos d’animaux qui produisent du méthane :
vous avez aussi les humains. Certes, c’est en moins grande quantité que pour un ruminant, mais avec une population de huit milliards d’humains sur la terre la production humaine de méthane n’est pas négligeable.
Peut-être certains vilains gamins se souviennent-ils de la manière utilisée pour amuser leurs copains en allumant un briquet au moment où ils balançaient un pet. C’est du méthane et ça brûle.
Je suppose que les bisons ils veulent les installer à la place des éleveurs. Les éleveurs on s’en fout ils auront qu’à aller pointer au chômage. Sans compter que leurs gentilles bébêtes c’est pas un ou deux rangs de fils de fer électrifié ou barbelé qui vont les contenir dans l’espace qu’ils leurs destinent.
J’espère qu’il vont mieux gérer les bisons que leur parc de valfanjouse je me demande combien de temps allons les laisser jouer à l’apprenti sorcier qu’en esque que ĺ’on va mettre un frein à leur folie
A ce que je sache les bisons sont dans les plaines et non dans la montagne, même a Yellowstone, ils ne montent pas les rocheuses, ils ne sont pas fait pour cela mais bon c est un détail pour les escrolos
Je vous recommande vivement de découvrir la réserve naturelle des monts d’Azur à Andon (06). On réalise que le bison européen pourrait bien trouver sa place sur notre territoire (Cantal? Vercors? Vosges?).
Les bénéfices de sa présence seraient nombreux: piétine les ronces et casse les sous-branches favorisant la présence de lumière au sol et donc le développement de la flore ainsi que celui de la petite faune, favorisant la transmission des défenses immunitaires des arbres entre eux…
Lorsqu’on voit le gabarit et la puissance des clôtures pour contenir les bisons d’Europe, dans les parcs zoologiques qui en détiennent, il est difficile de croire que l’on peut installer de tels troupeaux sans risque pour les humains vivant sur leur territoire.
Il y a de la vie dans ce que vous appelez ronces !
Merci pour la petite faune !
C’est une nouvelle espèce, le bison de montagne, comme le dahu qui ne peut marcher que dans un sens à flan de montagne. S’il se développait après introduction les loups seraient là pour le réguler, bien sûr.
Sinon une côte de bison au barbecue ?
Réintroduire le bison dans un enclos why not ? Mais ces petites bêtes ça fini par se reproduire. Qu’est il prévu de faire avec les bisonneaux ? Un rayon de plus au super marché, les renvoyer à Yellowstone ? La France a changé depuis 200 ans, il y a plus de monde, de routes de constructions etc.. C’est l’urbanisation à outrance d’ailleurs c’est surement une des causes de la surpopulation des sangliers. Encore un rêve qui pourrait bien se transformer en cauchemar.
Dans quelques années ils nous appelleront pour payer les dégâts et réguler les bisons.
Utopique et ridicule.