Le cerf de Luc Besson

Antispécisme
date 24 février 2025
author Léa Massey

L’abattage d’un cerf sur la propriété de Luc Besson a déclenché un tollé. Contrairement à ce qui a été relayé, il ne s’agissait pas d’une chasse à courre. Retour sur une polémique instrumentalisée qui fait pschitt…

L’incident survenu le 21 février dernier, où un cerf a été abattu dans la propriété de la mère de Luc Besson, a déclenché une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et dans les médias. Le Parti animaliste et la Fondation Brigitte Bardot ont immédiatement dénoncé ce qu’ils qualifient de « massacre barbare » et réclament l’interdiction de la chasse à courre. Pourtant, plusieurs voix du monde cynégétique, et notamment celle de Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), sont montées au créneau pour dénoncer une instrumentalisation des faits et remettre les choses en perspective.

Dans une déclaration détaillée, Willy Schraen apporte un éclairage différent sur l’événement et dénonce la manipulation orchestrée par les anti-chasse. 

  1. Il ne s’agissait pas d’une chasse à courre mais d’une chasse à tir

Contrairement à ce qui a été largement relayé dans les médias et par les animalistes, l’événement ne relevait pas de la chasse à courre. Willy Schraen précise que cette journée de battues coordonnées s’est tenue à la demande du préfet de l’Orne, qui avait mandaté des chasseurs pour réguler une population excessive de cervidés. Cette régulation est nécessaire, car les bois de Luc Besson ne sont pas chassés, ce qui entraîne une prolifération de cerfs et des dégâts agricoles et forestiers majeurs​.

Le préfet a ainsi ordonné une action de chasse collective, et les chasseurs ont été autorisés à intervenir sur l’ensemble du massif forestier, en dehors des terrains explicitement interdits.

« Ce droit de non-chasse est fondamental et doit être respecté, mais j’en profite pour rappeler à M. Besson qu’il serait plus juste qu’il nous rembourse les dégâts occasionnés par ‘ses animaux’, car les chasseurs de l’Orne ne sont pas des vaches à lait ! »
— Willy Schraen​.

2. Le cerf était déjà blessé avant son abattage

L’un des éléments les plus critiques de cette affaire repose sur l’état du cerf avant qu’il ne soit abattu. Selon Willy Schraen, l’animal était déjà gravement blessé, mais pas par une balle de chasseur. Il explique qu’il s’agissait probablement d’une victime de collision routière survenue quelques jours ou semaines auparavant.

« Ce cerf avait été victime d’une collision il y a quelque temps, et ses multiples traumatismes ne lui permettaient pas de fuir plus loin. L’animal était faible, et avait perdu du poids. »
— Willy Schraen​.

Ce détail est essentiel, car il contredit l’accusation selon laquelle le cerf était en parfaite santé avant d’être « massacré ». Si l’animal était déjà dans un état critique, son abattage peut être interprété non comme un acte de cruauté gratuite, mais comme un moyen d’abréger ses souffrances.

Les chasseurs présents sur place, non armés, ont alors pris la décision de mettre fin à ses souffrances avec une dague, ce qui a choqué l’opinion publique. Mais Willy Schraen défend cet acte en rappelant qu’abréger les souffrances d’un animal n’est pas un acte de chasse au sens juridique du terme.

3. La polémique sur la propriété privée : une indignation à géométrie variable

Un autre point de discorde concerne l’intrusion des chasseurs sur la propriété privée de Luc Besson. Ce dernier affirme que sa mère de 85 ans leur aurait interdit d’entrer, mais qu’ils auraient tout de même pénétré dans son jardin pour achever l’animal​.

A lire aussi : Cerfs du Haut-Rhin : le silence animaliste

Sur ce point, Willy Schraen reconnaît que les chasseurs n’avaient pas à entrer dans la propriété sans autorisation. Toutefois, il dénonce l’hypocrisie des militants animalistes, qui utilisent l’argument de la propriété privée à la carte, selon leur agenda idéologique.

« Ce sont les mêmes personnes qui nous rabâchent à longueur d’année que la nature est à tout le monde, en méprisant totalement ce fameux principe essentiel de propriété privée. Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais ! Bref, selon eux, ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est à nous ! »
— Willy Schraen​.

Le chef de file des chasseurs ironise ainsi sur le deux poids, deux mesures qui s’applique dès qu’il s’agit d’attaquer les chasseurs.

4. L’hystérie médiatique : un symptôme de l’idéologie animaliste

Ce qui scandalise Willy Schraen, c’est surtout la récupération outrancière de cette affaire par les médias et les militants anti-chasse. Il dénonce un emballement disproportionné, où la mort d’un cerf devient un drame national, relayé en boucle par les chaînes d’information en continu.

« Si la mort d’un cerf au couteau, ou la mort d’un animal tout court par un être humain devient quelque chose d’insoutenable dans cette société soi-disant ‘moderne’, cela en dit long sur la dérive idéologique et antispéciste qui est en cours. »
— Willy Schraen​.

Il pointe du doigt l’évolution de la perception de la chasse, qui est de plus en plus influencée par une idéologie qui refuse d’accepter la réalité du cycle naturel de la vie et de la mort. Il rappelle que la chasse est une activité légale, réglementée, et qu’elle joue un rôle fondamental dans la gestion des écosystèmes.

5. Faut-il cacher la réalité de la chasse ?

Enfin, Willy Schraen s’oppose à l’idée selon laquelle les chasseurs devraient éviter de montrer la réalité de leur activité. Certains chasseurs ont regretté que la scène ait été filmée et diffusée, jugeant qu’elle desservait l’image de la chasse. Mais pour le président de la FNC, il ne faut pas céder à cette pression médiatique.

« Tuer un animal n’est pas un acte anodin certes, mais la chasse est légale. C’est prendre une vie, mais s’en cacher, c’est laisser penser que ce qu’on fait est mal. Nous devons assumer publiquement ce que nous faisons et ce que nous sommes. »
— Willy Schraen​.

Cette déclaration souligne une rupture entre une vision assumée de la chasse et la volonté de certains chasseurs d’éviter les polémiques. Pour Willy Schraen, se cacher revient à donner raison aux militants anti-chasse, qui veulent criminaliser une pratique pourtant légitime.

Conclusion : Une affaire symptomatique d’un débat biaisé

L’affaire du cerf de Luc Besson est un exemple parfait de la manipulation des faits par les anti-chasse et certains médias. Si les images ont choqué, il est essentiel de comprendre le contexte :

  • Ce n’était pas une chasse à courre mais une chasse à tir autorisée par la préfecture.
  • Le cerf était déjà blessé avant son abattage, probablement à la suite d’un accident.
  • L’entrée dans la propriété était irrégulière, mais la récupération médiatique est disproportionnée.
  • Les militants anti-chasse exploitent la moindre polémique pour faire avancer leur agenda idéologique.

Cette affaire montre l’urgence pour les chasseurs de mieux communiquer pour éviter que la désinformation ne l’emporte sur les faits face à une horde de journalistes peu scrupuleux et une (petite) milice anti-chasse qui se jette sur le moindre fait divers comme un vautour sur une charogne.

A voir en vidéo :

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28 Commentaires :
  1. Philippe
    24/02/25

    Au même moment, un attentat islamiste a eu lieu à Mulhouse, faisant 1 mort et plusieurs blessés graves. J’attends les mêmes déclarations indignées de ces grands défenseurs du vivant.

    1. Ciccio Franco
      24/02/25

      Blablabla……. toutes les excuses sont bonnes pour tué, nuisible , in a trop ,trop grand , il mange le lapin che donc moi je pourrais pas tué, il mange le fouille de chêne que je vais abbatre pour envoyer le bois en Chine….etc.etc…

      1. Bleizig
        25/02/25

        Autant j’aimais bien Richard sur Terre, même si je ne suis pas du tout chasseur, autant depuis l’affaire des chiens qui sont entrés sur le terrain de la communauté de Longo Maï, je trouve qu’il est de plus en plus de mauvaise foi.
        Je trouvais déjà à l’époque qu’il orientait sa vidéo pour montrer que les chiens étaient de « gentils toutous » victimes d’un barbare qu’il les aurait tués alors qu’il n’avait pas d’utilité à le faire.
        Je rappelle que sept de ces chiens avaient pénétraient sur une propriété privée et avaient commencé à attaquer les cochons de la communauté.
        Richard « oublie » de dire dans sa vidéo que ces « gentils toutous » ont quand même mutilé deux cochons gravement, dont un a dû être euthanasié. Il y a un rapport de vétérinaire qui existe et atteste des blessures commises par les chiens sur les cochons.
        Bien sûr, les chasseurs sont venus récupérer leurs chiens sur la propriété, là non plus sans trop se soucier de la notion de propriété privée.
        Aujourd’hui encore, Richard essaie de décharger les chasseurs de toute responsabilité.
        Il détourne le problème en reprenant les propos de Willy Schraen qui détourne lui-même la question en déclarant en gros que Luc Besson doit payer les dégâts occasionnés par « animaux ».
        J’ai envie de dire : « Peut-être, et alors ? » En attendant, cela donne-t-il un droit aux chasseurs pour venir dans sa propriété privée pour traquer et tuer un cerf ?
        D’autant que les chasseurs avaient déjà intenté un procès à Luc Besson. Ils avaient perdu en 2019. J’ai l’impression que les chasseurs se couvrent souvent en invoquant la loi, mais ils semblent l’oublier aussi vite quand elle ne va pas dans leur sens.
        Tout ce beau monde déclare que, je cite : « le cerf était déjà blessé avant son abattage ». Cela ne se voit pas sur la vidéo. Ce sont eux qui l’affirme. D’après ce que j’ai pu comprendre, une autopsie doit être pratiquée sur l’animal pour savoir s’il pouvait survivre sans l’intervention des chasseurs et si les chasseurs ont vraiment « abrégé ses souffrances ». Sauf erreur de ma part, les résultats de cette autopsie ne sont pas encore connus. Et encore une fois, le cerf ayant fini sa course sur propriété privée, ce n’était plus aux chasseurs de s’en occuper.
        Un passage m’a fait particulièrement tiquer : « les chasseurs présents sur place, non armés, ont alors pris la décision de mettre fin à ses souffrances avec une dague. » Ah bon ? Une dague n’est pas une arme ? Moi qui croyait que cela pouvait être catégorisé comme arme blanche.
        Il faut que ça rentre dans la tête de certains chasseurs une bonne fois pour toutes : une propriété privée n’est pas une prolongation d’un terrain de chasse. Les propriétaires de forêts vous donnent des droits sans doute pour chasser sur leur propriété, mais pas ceux qui veulent rester peinards chez eux sans voir un cerf se faire abattre sur leur terrasse.
        D’où une transition pour répondre à la question 5 : « faut-il cacher la réalité de la chasse ? » Selon moi, non, mais vous n’avez pas à l’imposer. Vous n’avez pas non plus à venir à quelques mètres des habitations pour la pratiquer, d’autant que la loi vous l’interdit.
        Je ne suis pas anti-chasse, mais certains de vos comportements me révoltent, et je suis encore plus révolté quand je constate que vous essayez de justifier certaines pratiques légalement condamnables en faisant fi de la loi.

        1. Jean1
          25/02/25

          Bleizig,donc d après vous tuer les chiens était justifié puisqu ils avaient attaqué les cochons et était sur une propriété privée donc je peux tuer les chats qui viennent chez moi déterrer les légumes fraîchement plantés.quant au cerf c est certain qu il avait un problème,pour être rattrapé aussi vite,mais vu la conjoncture actuelle et l endroit le piqueux aurait dû laisser l animal en vie.(Peut être souffrir un certain temps)que monsieur besson interdise la chasse,c est parfaitement son droit mais doit participé aux indemnisations .tous ces gens qui ne veulent personne chez eux ils n ont jamais mis les pieds chez les autres.c est souvent le contraire .

          1. Bleizig
            26/02/25

            Je ne veux rien justifier, car chacun est responsable de ses actes. Chacun est aussi responsable de l’animal dont il est le propriétaire. Dans ma vie, j’essaie d’être le plus raccord possible avec la loi et pour le cas de Longo Mai, je tiens à insister sur le fait que :
            – les chiens n’avaient pas à être là.
            -ce sont eux qui ont attaqué.
            -ils étaient dangereux pour les cochons. La preuve est que l’un d’entre eux a dû être euthanasié.
            Je ne suis pas un défenseur acharné des animaux ou de la vie règle générale, dans le sens où si un animal ou une personne pénètre chez moi sans mon autorisation, je considère que c’est illégal, déjà.
            Si en plus cet animal ou cette personne s’en prend à l’un de mes animaux ou s’en prend à moi, j’applique le principe de légitime défense. Point. Ce sera ensuite à la justice de trancher pour savoir si ma réponse a été proportionnée ou non.
            Pour le cas du cerf dans la propriété de Monsieur Besson :
            – Les chasseurs n’avaient pas à poursuivre le cerf jusqu’à la terrasse de la mère à Monsieur Besson. C’est ce qu’avoue visiblement même Monsieur Willy Schraen.
            Si les chasseurs veulent être remboursé des dommages que des animaux provenant de la propriété de M. Besson provoquent, ils peuvent lui refaire un procès. C’est tout à fait leur droit.

        2. Calila
          25/02/25

          Votre conclusion est épique quand on constate que la moitié de votre message consiste à justifier l’abatage de 7 chiens… essayez de structurer vos idées pour au moins paraître cohérent…

          1. Bleizig
            26/02/25

            Je pensais pourtant avoir été plutôt clair. Je suis pour la propriété privée et la réponse proportionnée.
            Je ne suis pas un défenseur acharné de la cause animale. Si un animal vient agresser un de mes animaux, je ne vais pas rester les bras ballants sans réagir, et je prendrais toutes les mesures que j’estime nécessaires pour défendre mes animaux.
            Dans les deux cas, celui de Longo Mai, et celui de Monsieur Besson, il y a aussi en commun le problème de la propriété privée.
            Dans le cas de Longo Maï, ce sont des chiens qui ont attaqué des cochons sur une propriété privée.
            Dans le cas de Monsieur Besson, ce sont des chasseurs qui ont été poursuivre un cerf et l’abattre jusque sur la terrasse d’une propriété privée.
            Encore une fois, je ne suis pas un ‘’anti-chasse’’, je veux simplement que le droit s’applique, et rien que le droit.
            Si Monsieur Besson laisse proliférer des animaux outre-mesure, et que cela provoque des dégâts, il semblerait tout à fait normal que Monsieur Besson doive répondre de cet état de fait. Rien n’interdit aux chasseurs de porter plainte une nouvelle fois contre lui.

        3. Bac
          25/02/25

          97 lignes !
          Oui, 97 lignes d’une remarquable démonstration de mauvaise foi, cette même mauvaise foi que vous reprochez à Richard.
          En effet, avant même que le procès « des chiens de Longo Maï » ait eut lieu, « sauf erreur de ma part », vous avez déjà jugé les chasseurs et dans votre même envolée surréaliste vous mettez en doute la blessure du cerf tant que le résultat de l’autopsie n’est pas connu, « sauf erreur de votre part ».
          Ce ne serait rien si vous n’aviez pas cru bon d’essayer de nous faire avaler, pour crédibilisé votre interminable dissertation, qu’avant « vous aimiez bien Richard » et pire encore que vous n’êtes pas anti-chasse.
          Si l’on ne prend pas les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages, on ne prend pas non plus les chasseurs pour des perdreaux de l’année…

          1. Bleizig
            26/02/25

            Je veux bien croire que j’ai été trop prolixe dans mon premier commentaire, mais je tiens à le répéter : je ne suis pas ‘’anti-chasse’’. Je ne pense pas non plus être de mauvaise foi.
            J’aime beaucoup les vidéos de Richard sur Terre, mais je ne peux pas cautionner le fait qu’il veuille systématiquement donner raison aux chasseurs. Je regarde d’ailleurs d’autres vidéos d’autres Youtubers passionnés de chasse sur la fameuse plateforme. Je les trouve souvent très bien faites. En plus, généralement, les personnes qui tiennent ces chaînes sont très calmes, très posées quand elles parlent, et expliquent clairement leur passion commune de la chasse.
            Je n’accuse personne, mais je constate des faits. Les chiens n’avaient rien à faire sur la propriété de Longo Maï, et que les chasseurs n’auraient pas dû se trouver sur la terrasse de la mère de Monsieur Besson pour abattre le cerf.
            Dans le cas de la propriété de la communauté de Long Maï, les chiens n’avaient rien à y faire, et ce sont eux qui ont attaqué. L’un des membres de la communauté a réagi. Il faut voir maintenant s’il aurait pu faire autrement. C’est à la justice de trancher.
            Ce que j’ai aussi essayé d’expliquer, dans le cas du cerf sur la propriété de Monsieur Besson, c’est que les chasseurs ne devaient pas y être. Ils affirment que c’était pour abréger les souffrances de l’animal. C’est un fait qui reste à prouver.

  2. Eric
    24/02/25

    C’est cela oui …

  3. Thierry
    24/02/25

    Il y a quand même autant de rames que dans une galère romaine pour essayer de défendre ce qu’il s’est passé.
    C’est la réponse qui fait pshiit, vous avez beau évoquer des vérités en longueur, le non chasseur a juste le droit qu’on ne vienne pas tuer une bête sur sa terrasse !
    Il n’y a personne pour dire qu’en pareil cas tu reprends les chiens, tu laisses l’animal et tu t’excuses?

    1. Jean1
      24/02/25

      Thierry,tu laisses l animal,dépérir, mourir peut être en souffrant,d accord,mais des excuses,non,(ça n empêche pas d être courtois)car si ce monsieur ne veut pas de chiens chez lui il faut qu il se clôture,ce qu il devait faire.

    2. Sylvain
      24/02/25

      Et tu laisses agoniser le cerf ??????????????? Sacrée mentalité !!!!!!!
      Besson étant un anti chasse notoire il était évident qu’il allait s’arranger avec la réalité des faits….
      Pour ce qui est des excuses, les non chasseurs qui pénètrent régulièrement dans ma propriété sans mon consentement s’excusent ils quand je leur fais remarquer qu’ils sont chez moi ????
      Oh que non, je ne compte plus le nb de fois où j’ai été traité de vieux c…
      Bref une miserable récupération comme à chaque fois.

    3. Calila
      25/02/25

      Et donc cela autorise tous les mensonges, désinformations et déformations de la réalité?
      Vous souhaitez vivre dans un monde qui me répugne.
      Que vous aimiez être manipulé vous regarde. N’imposez pas votre instrumentalisation qui vous apporte la sécurité intellectuelle au reste du monde.

  4. MICHEL HENRY
    24/02/25

    Cette saison on a acheté 8 bagues de chevreuil(bracelet que l’on doit mettre à une patte une fois tué pour avoir le droit de le transporter).Nous avons tué 2 chevreuils et consommer donc deux bagues .On avait pourtant l’occasion d’en tuer 8 et on ne l’a pas fait car on a vu et appris qu’il y avait un peu moins de chevreuil sur le territoire???(maladie) .Bref ces derniers temps on en a vu pourtant des dizaines et de nous mêmes on a pris cette décision .Les bagues (chères) ne sont pas remboursées .Voyez !! ,nous les chasseurs on est très sérieux et respectueux des règles et de la nature ….

    1. Fauré
      24/02/25

      auriez-vous préféré laisser souffrir un animal blessé? quand à reprendre les chiens, avez-vous essayé? votre commentaire est celui d’une personne qui ne comprend rien à la vie du monde animal. On peut comprendre que cela heure certaines personnes qui, je vous le rappelle vivent sur une autre planète; mais abréger les souffrances de cet animal à l’arme blanche était la meilleure façon de procéder au vu des circonstances

      1. Thierry
        24/02/25

        Le cerf était affaibli des suites d’une collision avec un véhicule depuis semble-t-il plusieurs jours, donc hors chasse, mais il n’était pas mourant. Il serait peut être mort ensuite et en souffrant certainement, comme plein de bêtes chaque année dans la nature, et gardez tous vos leçons de morale, on en discutera quand tous les chasseurs iront systématiquement contrôler leurs tirs, feront toujours appel à un chien de sang, passeront des heures pour retrouver un gibier blessé….ça arrive mais qu’on ne dise pas que c’est toujours le cas.
        Je n’ai rien contre une mise à mort dans la nature, sur la terrasse d’un particulier horrifié je mets l’image de la chasse dans la balance et un minimum de respect de la personne dans sa propriété.
        Continuez à ne pas tenir compte de la société dans laquelle on évolue, à ne pas comprendre que l’image est capitale pour la pérennité de la chasse. Dans un pays qui éteint une chaîne de télévision d’un trait de plume, aboli des chasses traditionnelles centenaires, vous allez voir la suite… vous continuerez de chasser le gros, sur ordre administratif et dans les nouvelles conditions qu’on vous imposera.

        1. Richard
          24/02/25

          Thierry,peut être justement que ces donneurs de leçons font tout ce qui peuvent pour retrouver un animal blessé ( perso on vient de temps en temps me chercher).le piqueur a réagi a l instant présent en pensant bien faire mais effectivement cette société où on achète la viande en barquette,le poisson en filet ect. n a plus rien a voir avec celle d autrefois.une solution, arrêter la chasse,usagers de la route(130 accidents par jour),sylviculteurs,agriculteurs ,arret des indemnisations ect. en fera réfléchir certains.

  5. Marc
    24/02/25

    Quand on vois la représentante de la fondation Bardot dire que les chiens sont affamés , on se pose deux questions :
    -Est-ce-qu’elle connait vraiment les animaux ?
    -Ment-elle sans vergogne ?
    Les chiens courants sont des athlètes , et un athlète mal soigné et mal nourri ne peut pas donner le meilleur de lui-même .

  6. Hervé
    24/02/25

    Je suis juste horrifié par toutes ces personnes bien pensantes ce disant pour le bien être animal , mais dans les faits , ils n y connaissent pas grand chose voir rien du tous du monde animal . Bien décevant.

  7. Ciccio Franco
    24/02/25

    Blablabla……. toutes les excuses sont bonnes pour tué, nuisible , in a trop ,trop grand , il mange le lapin che donc moi je pourrais pas tué, il mange le fouille de chêne que je vais abbatre pour envoyer le bois en Chine….etc.etc…

    1. Marc
      25/02/25

      ??????

  8. Bleizig
    25/02/25

    Autant j’aimais bien Richard sur Terre, même si je ne suis pas du tout chasseur, autant depuis l’affaire des chiens qui sont entrés sur le terrain de la communauté de Longo Maï, je trouve qu’il est de plus en plus de mauvaise foi.
    Je trouvais déjà à l’époque qu’il orientait sa vidéo pour montrer que les chiens étaient de « gentils toutous » victimes d’un barbare qu’il les aurait tués alors qu’il n’avait pas d’utilité à le faire.
    Je rappelle que sept chiens avaient pénétré sur une propriété privée et avaient commencé à attaquer des cochons de la communauté.
    Richard « oublie » de dire dans sa vidéo que ces « gentils toutous » ont quand même mutilé deux cochons gravement, dont un a dû être euthanasié tellement ses blessures étaient trop importantes. Il y a un rapport de vétérinaire qui existe et atteste des blessures commises par les chiens sur les cochons.
    Bien sûr, les chasseurs sont venus récupérer leurs chiens sur la propriété, là non plus sans trop se soucier de la notion de propriété privée.
    Aujourd’hui encore, Richard essaie de décharger les chasseurs de toute responsabilité.
    Il détourne le problème en reprenant les propos de Willy Schraen qui détourne lui-même la question en déclarant en gros que Luc Besson doit payer les dégâts occasionnés par « ses animaux ».
    J’ai envie de dire : « Peut-être, et alors ? » En attendant, cela donne-t-il le droit aux chasseurs de venir dans sa propriété privée pour traquer et tuer un cerf ?
    D’autant que les chasseurs avaient déjà intenté un procès à Luc Besson. Ils avaient perdu en 2019, il me semble. J’ai l’impression que les chasseurs invoquent souvent la loi, mais ils semblent également l’oublier aussi vite quand elle ne va pas dans leur sens.
    Tout ce beau monde déclare que, je cite : « le cerf était déjà blessé avant son abattage ». Cela ne se voit pas sur la vidéo. Ce sont les chasseurs qui l’affirment. D’après ce que j’ai pu comprendre, une autopsie doit être pratiquée sur l’animal pour savoir s’il pouvait survivre sans l’intervention des chasseurs et si les chasseurs ont vraiment « abrégé ses souffrances ». Sauf erreur de ma part, les résultats de cette autopsie ne sont pas encore connus. Et encore une fois, le cerf ayant fini sa course sur propriété privée, ce n’était plus aux chasseurs de s’en occuper.
    Un passage m’a fait particulièrement tiquer : « les chasseurs présents sur place, non armés, ont alors pris la décision de mettre fin à ses souffrances avec une dague. » Ah bon ? Une dague n’est pas une arme ? Moi qui croyait que cela pouvait être catégorisé comme une arme blanche.
    Il faut que ça rentre dans la tête de certains chasseurs une bonne fois pour toutes : une propriété privée n’est pas une prolongation potentielle d’un terrain de chasse. Les propriétaires de forêts vous donnent des droits sans doute pour chasser sur leur propriété, mais pas ceux qui veulent rester peinards chez eux sans voir un cerf se faire abattre sur leur terrasse.
    D’où une transition pour répondre à la question 5 : « faut-il cacher la réalité de la chasse ? » Selon moi, non, mais vous n’avez pas à l’imposer. Vous n’avez pas non plus à venir à quelques mètres des habitations pour la pratiquer, d’autant que la loi vous l’interdit.
    Je ne suis pas anti-chasse, mais certains de vos comportements me révoltent, et je suis encore plus révolté quand je constate que vous essayez de justifier certaines pratiques légalement condamnables en faisant fi de la loi.

    1. billabong
      25/02/25

      Quelle tartine de mauvaise foi et/ou d’ignorance .

      1. Bleizig
        26/02/25

        Je suis ignorant sans doute sur le monde de la chasse, mais pas de mauvaise foi.
        D’ailleurs, si vous pouvez éclairer mon ignorance sur le monde de la chasse, je suis prêt à vous lire.

        1. Jojo
          26/02/25

          Bleizig,un chien d un de mes voisins s est échappé,est venu chez moi,m a tué plusieurs canards et nous avons trouvé un accord en comprenant la situation entre gens de bonne foi mais vous vos commentaires vous trouvez normal de tuer le chien.quant aux chiens courants ils poursuivent l animal,celui ci pour se sauver va ruser et c est souvent lui qui gagne,tant mieux,mais il est impossible de prévoir le parcours qu il va effectuer.

        2. eric vales
          03/03/25

          La loi n’interdit pas de chasser près des maisons, si on a l’autorisation du propriétaire du terrain adjacent à la maison. Pour l’affaire Longo Mai, si les chiens ont eu accès aux cochons, c’est que ceux ci n’étaient pas dans un enclos dont les clôtures empêchent tout contact avec les sangliers. Arrêté du 16 Octobre 2018.

  9. Thierry
    25/02/25

    Quand votre zone de chasse est truffée de propriétés privées interdites à la chasse avec le risque d’incidents, il faut quand même s’interroger sur le principe de chasse en battue avec des chiens….
    Entre rabat silencieux sans chien, affût, approche il y a quand même moyen de réguler. Sinon on en revient à la question légale et politique du paiement des dégâts par les chasseurs, payer alors qu’on vous interdit de chasser et qu’on vous crache à la figure… ben ça suffit à un moment

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