Le parti animaliste, ni de droite ni de gauche (bien au contraire), se prend l’époque dans le pif. Naviguer dans ce foutoir est devenu mission quasi-impossible.
Vous le savez, deux antispécismes s’affrontent. L’un, représenté par Aymeric Caron est bien ancré à l’extrême gauche, et l’autre, incarné par le Parti Animaliste, se veut transpartisan.
Sauf que notre époque déteste les gens qui ne prennent pas position :
Les amis de la REV donc, le parti mélenchoniste de Caron, et à l’approche des élection européennes, ont décidé de décrédibiliser le Parti Animaliste en lui faisant un procès en extrême-droitisation. Classique. Sauf qu’il y aurait de quoi se poser la question à en croire les internautes.
Alors, d’extrême droite le Parti Animaliste ? Incapables de convaincre la frange woke/LFI/EELV de l’électorat animaliste, ne leur reste-t-il pas que ces électeurs là ?
Le Parti Animaliste, en faisant le choix de ne s’assoir avec personne dans la cour de la prison, prend le risque de se faire malmener par à peu près tout le monde. Une bonne nouvelle ? Sans doute. Ils sont à l’abri de rameuter les partisans des luttes croisées (qui sont le bien), et sont finalement condamnés à gratter quelques voix (malgré eux ?) à la frange animaliste droitarde qui tombe en pâmoison devant la Bardot et ses sorties qui cochent toutes les cases.
« Le « ni de droite ni de gauche » finit toujours au même endroit : à droite. », nous dit-on. Peut-être parce que cette gauche vertueuse tranche toutes les têtes qui dépassent et les balance de l’autre côté de ce mur de vertu qu’ils construisent tous les jours…dans un terrain vague qu’ils appellent « extrême droite ».
Cette campagne qui s’annonce va être intéressante à suivre pour l’observateur que je suis. Entre les gentils antispécistes de gauche et les méchants antispécistes de droite, la lutte pour les quelques milliers d’électeurs que se partage la lutte animaliste va être intense.
L’époque accouche de gentils monstres. Et à défaut de changer le monde, ils sont pour le moins divertissants.
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