Pendant que certains tweetent, d’autres agissent. En Loire-Atlantique, les chasseurs fabriquent des nids pour protéger les canards et préserver la biodiversité.
Le 8 février 2025, à Saint-André-des-Eaux, une trentaine de chasseurs de la Grande Brière ont laissé de côté leurs fusils pour une mission pas moins gratifiante : la fabrication et l’installation de nids artificiels pour les canards sauvages. Cette initiative s’inscrit dans l’opération Balance ton nid, qui vise à protéger les pontes de colverts et de souchets en diminuant la prédation des œufs.
Pendant que certains militants écologistes inondent les réseaux sociaux de slogans creux, ces chasseurs, eux, retroussent leurs manches et agissent concrètement sur le terrain. Le principe est simple mais efficace : concevoir des nids tubulaires en grillage et en foin, fixés sur des poteaux au-dessus de l’eau. Importée d’Amérique du Nord, cette méthode a déjà prouvé son efficacité pour sécuriser les couvées et accroître le taux de survie des canetons.
L’an dernier, cette initiative avait déjà porté ses fruits avec une nette augmentation des jeunes canards sur les plans d’eau concernés. En Loire-Atlantique, où les zones humides se réduisent année après année, ces actions sont cruciales. Aujourd’hui, les chasseurs sont devenus des acteurs incontournables de la préservation des écosystèmes aquatiques. Sans leur implication, ces milieux, qui couvrent encore 1,5 million d’hectares en France, continueraient de se dégrader.
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Face aux écologistes de salon qui prônent une vision idéologique et déconnectée de la nature, ces chasseurs montrent que l’écologie pragmatique et de terrain est la seule qui ait un impact réel. La gestion durable de la biodiversité ne se décrète pas derrière un écran, elle se construit sur le terrain, avec des bottes aux pieds et les mains dans le foin.
Quand l’écologie devient pragmatique
Oui, les chasseurs veulent une nature riche et abondante, car sans gibier, il n’y a pas de chasse. Et oui, cela implique de s’assurer que les populations de canards soient suffisamment nombreuses pour se renouveler durablement. C’est pourquoi ils ne se contentent pas d’attendre les oiseaux, ils œuvrent activement à leur reproduction et à leur protection.
Alors, qui pour remplacer ce pragmatisme lorsqu’il s’agit de préserver l’environnement ? Certainement pas ceux qui se contentent de tweets et de slogans. Car la nature n’a que faire des indignations virtuelles : elle a besoin d’actions concrètes, de mains qui bâtissent et de savoir-faire ancré dans le réel. Et sur ce terrain, les chasseurs ont encore une longueur d’avance.
A voir en vidéo :
Ça ne changera jamais, les chasseurs seront toujours sur le terrain à entretenir , aménager et ce toute l année, et nos détracteurs de tous poils seront toujours à critiquer, salir , insulter sans jamais mettre un pied sur le terrain sauf pour casser ,détruire miradors , chaises de battues vour incendier cabanes de chasse voir même dégrader certaines fédération de chasse.
Ce son juste des inutiles.
Bonjour
C’est comme à la Teste de Buch quand il y a eu l incendie ils étaient où les ecolos bobos pour donner un coup de main pour sauver la faune et la flore par contre nous nous y étions et pour donner à boire aux animaux (l eau salée c’est pas terrible pour eux) quelques qu ils soient pour critiquer ils savent faire mais pour le reste insignifiant
Bonjour
C’est comme à la Teste de Buch quand il y a eu l incendie ils étaient où les ecolos bobos pour donner un coup de main pour sauver la faune et la flore par contre nous nous y étions et pour donner à boire aux animaux (l eau salée c’est pas terrible pour eux) quelques qu ils soient pour critiquer ils savent faire mais pour le reste insignifiant
Encore une fois vous mettez tous le monde dans le même panier, on peut être écolo et faire du concret et on peut être chasseur et pensez qu’à tuer.
Bonjour Hebrard , c ‘est quoi le concret des écolos ??
Paraceque , l entretien des chemins en forêt , c est les chasseurs , y sont ,ou les autres utilisateurs de la nature ??? les promeneurs , vététistes , cueilleurs de tous poils etc etc .. quand les chasseurs organisent chaque année , « j aime la nature propre , » y sont ou ?
Quel est ce concret que vous nous parlez , dites nous en plus , ca nous intéresse.
Pourquoi opposer sans cesse chasseur et écolos alors que les chasseurs prétendent êtres les premiers écoles de France, je ne comprends plus votre discours. Vous nous perdez.
Quand aux gestes concrets j’entretiens des chemins avec des amis cyclistes par exemple. Et ce n’est pas parce que les chasseurs ne nous aident pas quand nous y sommes que je considère qu’ils ne font rien. Votre discours est encore une fois simpliste.
Bonjour. Quelles sont les espèces visées par ces nichoirs? Sont-ce des espèces non chassables? Ou est ce que cela favorise surtout les colverts domestiques… Ou d’autres oiseaux d’élevages rendus non volants pour que leurs jeunes soient tirés à l’ouverture de la chasse? La ressource alimentaire des plans d’eau avec. Ces nichoirs est elle suffisante pour accueillir ces oiseaux d’élevages et les oiseaux sauvages non chassables ? Si c’est un souhait de favoriser les oiseaux alors il serait bon de mettre en place d’autres mesures : des berges localement abruptes pour permettre la nidification du Martin pêcheur ou des hirondelles de rivages, des îlots ou plateformes flottantes pour les sternes et certains limicoles, le maintien des roselière sur une partie des berges même en hiver pour que les passereaux paludicoles voir le butor ou le blongios puissent nicher…
Les « écolos » n’ont pas besoin des chemins et à ma connaissance ces chemins ne présentent pas de gain pour la biodiversité.
Les chasseurs entretiennent leur territoire comme un jardinier cultive son jardin : pour le rendement. Si cela favorise la biodiversité tant mieux, si par contre cela favorise une espèce non chassable et prédatrice de gibiers, un entretien adapté permettra de supprimer le point d’accueil du prédateur.
Ce n’est donc pas une action « gratuite » pour les biodiversité mais simplement une action dans le but de plus ou mieux chasser…
J’ai ré installé dimanche les mangeoires distributeurs de blé à destination des faisans, détruits encore et encore Ces distributeurs sont également fréquentés par les moineaux, les rouges gorges, bergeronnettes, perdrix et toutes les espèces qui en feront la demande. Pourquoi casser ces distributeurs ? En pénalisant les chasseurs les idiots pénalisent, parfois à mort, les animaux. Désolé, comprends pas !
Yohan,que je sache nous achetons des terrains pour les mettre en réserve,nous avons sauvé pas mal de zones humides du remembrement dans les années 80 avec notre argent.j ai participé au ramassage de déchets, pratiquement que des pêcheurs et chasseurs aides par des agriculteurs.a la teste comme cité plus haut que des chasseurs pour aider les pompiers, créer et alimenter des points d eau,perso je n y ai pas chassé pendant deux saisons.quant aux nichoirs poses,ils sont inaccessibles aux renards, chiens des promeneurs (a côté de chez moi nous avons créé un îlot car toutes les couvées étaient anéanties par les chiens,pourtant normalement tenus en laisse).quant aux quelques canards sauvages,poules d eau,foulques bien souvent les nichées sont aneanties par les rapaces devenus.tres nombreux.ect.ect.au lieu de s accuser sous prétexte qu on aime pas on ferait mieux d agir ensemble.
Ou comment se donner bonne conscience avec quelques bottes de foin…
Bien joué 😁
Et vous a par critiquer, que faires vous.