Pendant que les rageux postent des smileys, les chasseurs, eux, restaurent les écosystèmes. Comme à Baraqueville, où ils sauvent une mare dans l’indifférence générale.
Il y a ceux qui passent leur temps à spammer les réseaux sociaux avec des emojis puérils, et il y a ceux qui agissent sur le terrain. À Baraqueville, en Aveyron, les chasseurs ne se contentent pas de chasser : ils restaurent aussi des mares, ces précieux réservoirs de biodiversité. Dans le cadre du programme « Trame bleue », la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aveyron (FDC12) a entrepris un chantier ambitieux pour redonner vie à une mare étouffée par la végétation. Résultat : un habitat restauré pour les amphibiens, les insectes aquatiques et toute une microfaune qui dépend de ces points d’eau.
Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Partout en France, toute l’année, les chasseurs se retroussent les manches et prennent soin des milieux naturels, pendant que leurs détracteurs se contentent de brailler.
Dans le Rhône et la Loire, ils ont planté près de 9 000 arbres et arbustes pour recréer des haies bocagères, ces corridors écologiques essentiels à la biodiversité. En Bretagne, ils participent activement à la régulation du ragondin, un envahisseur qui détruit les berges et déstabilise les écosystèmes aquatiques. Partout en France, ils organisent des journées de nettoyage des forêts, ramassant les tonnes de déchets laissées par des promeneurs bien-pensants mais peu soigneux.
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Leur engagement ne s’arrête pas là. Dans les Landes, ils mènent des campagnes de sensibilisation à la sécurité en milieu naturel, tandis qu’en Provence, ils ont été mobilisés pour surveiller les massifs et prévenir les départs de feux de forêt. En Normandie, ils ont œuvré à la création de réserves naturelles, offrant un sanctuaire à la faune locale. Les exemples pleuvent.
Mais qui en parle ? À part les journaux locaux et quelques connaisseurs, ces actions passent sous le radar médiatique, pendant que la sphère anti-chasse se gargarise de posts haineux et de commentaires rageurs. Parce que c’est ça, la réalité : pendant que certains pianotent sur leurs claviers pour déverser leur fiel, d’autres bossent concrètement pour la nature.
Tout cela, sans hashtags, sans posture victimaire, sans récupération politique. Juste par conviction, par amour du terrain, par volonté d’agir pour la nature. Alors, la prochaine fois qu’un pseudo-militant poste un smiley sous un article sur la chasse, demandez-vous : qui fait vraiment quelque chose pour la biodiversité ? Ceux qui restaurent, plantent et protègent, ou ceux qui ne savent que hurler sur Internet ?
A voir en vidéo :
Plus modestement nous avons planté une haie de 600 m sans M Naulleau…
Oui effectivement qui en parle, pas grand monde. Les chasseurs agissent par passion et bon sens mais ne communiquent pas. La france devrait le savoir.
Par contre dès que la LPO touche une brindille ou une plume ( d’oiseau ) tout le monde doit le savoir. Il y a quand même un blème quelque part.