Pour ceux qui ont suivi mes dernières pérégrinations, j’ai eu la chance de partir au Québec pour y chasser le cerf de Virginie (un film est en préparation pour la chaine Seasons). Et à cette occasion, j’ai pu rencontrer les initiateurs d’une bien belle entreprise : Les Chasseurs Généreux !
En préambule, une petite vidéo qui montre l’intention de départ :
Dans les faits ça marche comment ?
Le chasseur, après avoir tué son (gros) gibier, a la possibilité de faire appel à un réseau de partenaires bouchers à qui il amène l’animal. Le professionnel va ensuite le préparer entièrement, moyennant finance, sauf si vous décidez de faire don de votre gibier aux plus démunis. A ce moment-là, tout est gratuit pour le chasseur !
Alors oui, là-bas, le contrôle sanitaire est effectué directement par le boucher, point besoin de faire venir un laboratoire entier depuis Bruxelles. Ça change pas mal les choses, et ça change pas mal les couts.
Mais c’est, il me semble, ce genre d’initiatives qui feront évoluer les mentalités, et petit à petit, qui normaliseront l’acte le plus naturel du monde : chasser.
Pour plus d’infos sur cette initiative, cliquez ici.
Pour ma part tout mes voisins immédiats mangent du sanglier une à2 fois par saison. Mais je le leur prépare je ne leur refile pas un bout de baraque sanguinolente qui pourrait les dégoûter et donner l’impression que je me débarrasse.
Très belle initiative, le concept existe déjà je pense sous l’appellation les chasseurs on du cœur, à ce jour tout le monde devrait se mettre à manger du gibier, du moins c’est mon avis personnel.
Que ce soit pour ‘’chasser la faim’’ ou pour faire connaître la viande de gibier et un peu plus la chasse, ces initiatives généreuses sont à développer.
Bravo à nos amis chasseurs du Canada pour ce don ou ce partage. On apprend qu’ils ont aussi de l’ours. Si on parle de plats, des amis m’ont vanté comme délicieuse la patte d’ours cuite au miel.
Il est clair que nous ne devons pas rester dans nos petits cercles et que les chasseurs ont tout à gagner en faisant connaître la viande de gibier tout en n’oubliant pas d’ajouter un peu de récit de la traque ou de la battue qui a permis le prélèvement.