Jean-Luc Mélenchon n’est jamais avare de formules tranchantes et de prises de position fracassantes. Cette fois-ci, c’est aux écologistes qu’il s’en prend, leur reprochant d’avoir abandonné leur tradition pacifiste pour s’aligner sur une politique de soutien à l’Europe de la guerre.
Dans un texte publié sur son blog, le leader de la France insoumise fustige la rupture d’Europe Écologie Les Verts (EELV) avec l’héritage antimilitariste qui fut longtemps le sien.
🔴📝 Coucou les écolos !
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) March 12, 2025
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Mélenchon dénonce notamment l’aveuglement des écologistes face aux dangers d’un conflit en Europe et, surtout, aux risques que représente l’infrastructure nucléaire française en cas de guerre. Il met en garde contre la vulnérabilité des 56 réacteurs du pays et des piscines de stockage des combustibles usés, qui constitueraient autant de cibles faciles en cas d’attaque. Il rappelle que ces installations ne sont pas conçues pour résister à des frappes militaires et que leur destruction aurait des conséquences irréversibles sur l’environnement et la santé publique.
S’appuyant sur l’exemple de l’Ukraine, il souligne que les frappes russes ont régulièrement visé les infrastructures électriques du pays, mettant en péril ses centrales nucléaires et risquant de provoquer des catastrophes. À ses yeux, la dépendance française au nucléaire est une faiblesse stratégique qu’aucun responsable politique ne veut véritablement assumer. « La guerre ne peut être qu’un désastre écologique irréversible », martèle-t-il, critiquant au passage l’absence de prise de conscience des écologistes sur cette réalité.
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Mais derrière ce coup de griffe, Mélenchon poursuit aussi une stratégie politique bien rodée : marquer sa différence avec EELV et rappeler que la France insoumise se veut l’héritière du pacifisme de Jean Jaurès. En dénonçant la compromission des écologistes avec ce qu’il perçoit comme une logique belliciste, il tente de séduire un électorat sensible aux questions de paix et d’environnement. Il leur adresse un message clair : il existe une autre voie que celle de l’alignement sur les décisions européennes et otaniennes.
Reste à voir si cette charge contre ses anciens alliés fera mouche. Car si Mélenchon se pose en défenseur d’un pacifisme absolu, une partie de la gauche, y compris chez les Insoumis, juge que l’heure n’est plus à la naïveté et qu’il faut faire face aux menaces, quitte à assumer un positionnement plus pragmatique sur les questions de défense. En attendant, la fracture entre LFI et EELV ne cesse de s’élargir, Mélenchon n’hésitant plus à les accuser de renier leurs principes fondateurs. Une énième escarmouche qui illustre les tensions internes au sein de la gauche radicale.
A voir en vidéo :
Mr Mélenchon et ses métastases n’en sont pas à une bassesse prés , après avoir passé leur temps à racoler l’électorat musulman , il crache au visage de leurs complices , avant-hier les communistes , hier les socialistes et aujourd’hui les verts . espérons qu’ils n’en sortent pas grandis .
Bonjour, après la fracture, peut-être la grande faille et » le Big One », impeccable .A part ça être indépendant énergétiquement c’est important !et pour sa trouille, il existe des psy, et moi je baisserai jamais mon froc et je défendrai mon pays et la liberté !n’oublions jamais ceux qui sont morts pour la nôtre!la guerre est toujours à éviter, mais lorsque l’on veut nous agresser(sous toutes ses formes)il faut la préparer pour préserver la paix .