Sandrine Rousseau n’est donc pas la seule à vouloir introduire la
« cause animale » dans le code général des impôts. En matière de
fiscalité animaliste, on savait qu’on pouvait aussi compter sur
Aymeric Caron.
L’inventivité en matière fiscale est, depuis longtemps, une discipline
dans laquelle la France est connue pour exceller. Et dans cet imbroglio incompréhensible pour le commun des mortels, certains semblent déterminés à y faire émerger une nouvelle catégorie, que nous
appellerons « la fiscalité animaliste ».
Et voici deux manières de les reconnaître :
- C’est vaguement lié au bien-être animal.
- C’est systématiquement loufoque.
Je vous parlais il y a quelques jours de l’idée fantastique de Sandrine
Rousseau d’instaurer une « TVA exceptionnelle sur la chasse à cour ».
On apprend désormais par le canard enchainé qu’Aymeric Caron à
suggéré d’augmenter la part fiscale d’un huitième pour les
contribuables qui déclareraient un animal de compagnie. Parce qu’un
animal de compagnie, ça coute, vous comprenez. « au même titre
que (…) les enfants ».
Mettons de coté un instant le fait que Caron soit antispéciste et qu’il souhaite à terme abolir les animaux de compagnie, pour nous concentrer sur l’incompétence des gens chargés de voter nos lois (et en premier lieu, la loi de finance). Très franchement, ces propositions n’ont aucun sens fiscal, et on peine à savoir si elles ont été rédigées par des enfants ou des piliers de bistrot.
L’histoire ne dit pas si le huitième de part fiscale aurait été modulée en fonction de certains critères : son poids ? Son degré de sentience ?
L’histoire ne dit pas plus si ces huitièmes de part son cumulables pour chaque animal déclaré. Je ne peux donc pas vous dire si ça aurait valu le coup d’investir dans un terrarium et sa colonie de
fourmis.
Pourtant, je peux vous dire qu’avec près de 150 chiens au chenil, la pilule de la « TVA exceptionnelle sur la chasse à cour » serait passée BEAUCOUP mieux si elle avait été assortie de 18 parts fiscales
supplémentaires au moment de payer l’IR. Et j’aurais pu dire « Merci Aymeric pour tout ce que tu fais pour la Vènerie ». Dommage.
Etrangement je trouve justement que CARON touche pour une fois un levier pertinent! Du mauvais côté naturellement!:) N’en déplaise à nos confrères propriétaires de meutes…. l’idée de taxer les propriétaires d’animaux domestiques est justifiée! Entretenir des animaux convenablement impliquent des coûts importants, donc déjà instaurer une barrière par le prix pour éviter aux « pauvres » de faire subir une maltraitance involontaire (alimentaire, soins…); ensuite car dans les milieux urbains, les couts et désagréments des chats/chiens sont majoritairement supportés par les voisins et la collectivité. Et dans les milieux ruraux, nous subissons malheureusement les portées de chats domestiques qui retournent à la vie sauvage car la stérilisation ou l’euthanasie sortent du budget…
Donc TVA majorée pour les animaux de compagnie et soutient plus fort des chasseurs envers les meutes.
Bonjour M De Sinope.
La proposition de M Caron n’est PAS DE TAXER, mais d’augmenter la part fiscale ! Celle que vous utiliser quand vous avez des enfants à charges pour réduire vos impôts.
Donc M Caron veut réduire l’impôt des gens ayant des animaux de compagnie !
je ne vois aucun rapport entre les revenus et le niveau de soins apportés à un animal de compagnie.
Je travaille au contact de toutes les couches de populations, et les moins riches entretiennent très bien leurs animaux de compagnie et le bétail, du moins la part de ceux qui ne le font pas bien n’est pas différentes de chez les plus riches.
Etrangement je trouve justement que CARON touche pour une fois un levier pertinent! Du mauvais côté naturellement!:) N’en déplaise à nos confrères propriétaires de meutes…. l’idée de taxer les propriétaires d’animaux domestiques est justifiée! Entretenir des animaux convenablement impliquent des coûts importants, donc déjà instaurer une barrière par le prix pour éviter aux « pauvres » de faire subir une maltraitance involontaire (alimentaire, soins…); ensuite car dans les milieux urbains, les couts et désagréments des chats/chiens sont majoritairement supportés par les voisins et la collectivité. Et dans les milieux ruraux, nous subissons malheureusement les portées de chats domestiques qui retournent à la vie sauvage car la stérilisation ou l’euthanasie sortent du budget…
Donc TVA majorée pour les animaux de compagnie et soutient plus fort des chasseurs envers les meutes.
Il ne propose pas de TVA majorée sur les animaux de compagnie, il propose des parts en plus pour les propriétaires d’animaux de compagnie.
Il propose de baisser les impôts des propriétaires d’animaux de compagnie.