Ragondin : des expérimentations hors-sol

Parce qu’en ville écologiste on sache, on va capturer/stériliser/relâcher des ragondins. Une belle idée à la con…

Les ragondins de Confluence : une coexistence urbaine à risques

Au cœur d’un quartier de Lyon, à proximité du centre commercial de la Confluence, les ragondins se sont installés dans le jardin aquatique Ouagadougou. Cette présence, bien que pittoresque pour les passants, n’est pas sans danger.

Classée comme espèce invasive, cette population de ragondins menace l’écosystème local en grignotant les berges et en creusant des galeries, ce qui peut entraîner des risques de chute pour les habitants. De plus, comme tous les rongeurs, ils peuvent être vecteurs de pathogènes dangereux pour les autres animaux et les humains, explique Gautier Chapuis, élu local écologiste.

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Une Méthode « Barbare et moyenâgeuse »

Pour contrôler leur nombre, la Ville de Lyon utilisait l’abattage à l’arc, une méthode qui permet d’éviter les fusils en milieu urbain mais qui est fortement critiquée. En 2022, après l’élimination de 17 rongeurs, l’association Dignité Animale a dénoncé cette pratique comme « barbare et moyenâgeuse ». Face aux critiques, la mairie écologiste de Lyon a décidé de bannir cette méthode.

Vers une Solution Éthique et Scientifique

« Ce n’est pas la bonne méthode : elle crée de la souffrance animale et n’est pas efficace pour gérer la densité des populations », affirme Gautier Chapuis dans les colonnes de la Tribune de Lyon. La Ville propose désormais de capturer, stériliser et relâcher les ragondins sur place en collaboration avec des partenaires scientifiques, transformant cette initiative en projet de recherche.

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L’écolo citadin et ses mirages

Une population de ragondins non régulée est multipliée par 5 tous les ans. Mais la ville écologiste de Lyon, très occupée à donner aux lyonnais de la matière à revoter pour eux, estime « que ça marche pas ». Vieille rengaine animaliste qui voudrait nous expliquer que la régulation n’empêchant pas la prolifération, il faut donc changer de méthode et en privilégier une autre évidemment bien plus efficace.

Logique animaliste

Tuer un ragondin, c’est efficace, rapide et pas cher pour l’empêcher de se reproduire. Malgré cela, on vient nous expliquer qu’une autre méthode, efficace, laborieuse et coûteuse, donnera forcément plus de résultats. Avouez qu’en terme de logique, ça se pose là.

D’autant que si les administrés lyonnais sont à priori d’accord pour payer les conséquences de leur vote, qu’en est-il des millions d’animaux qui pullulent dans les cours d’eau et étangs français ?

L’animalisme, qu’il prenne la forme d’un parti politique ou d’une association, c’est d’abord des incantations, beaucoup d’affirmations magiques, et pas le quart de la moitié d’une solution pour réellement s’attaquer aux problèmes que nous posent les espèces exotiques envahissantes. Comme d’hab, on attend de voir à quelle vitesse les archers vont revenir œuvrer en catimini dans le jardin aquatique sous les encouragements d’une mairie dépassée par son idéologie.

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