Ah, ce dimanche 18 août, c’était pas un matin comme les autres pour ce vieux chasseur de Vivario. À 78 ans, il avait encore ce feu sacré d’aller traîner ses bottes sur les sentiers, là-haut, dans les montagnes corses.
Mais ce matin-là, la montagne lui a rappelé que même les plus aguerris peuvent se retrouver face à plus fort. Un sanglier, énorme, une force brute de la nature, est apparu de nulle part. En une fraction de seconde, l’animal a foncé, et le vieux, malgré sa grande expérience, s’est retrouvé à terre, le mollet en lambeaux. La douleur, elle l’a traversé comme un éclair, mais plus encore, c’est le choc de se voir si vulnérable qui l’a frappé.
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Il y a eu ce moment de panique, de solitude absolue, là-haut, dans les montagnes, avec son sang qui se mêlait à la terre. Il a appelé à l’aide, mais il savait, dans le fond, que ce n’était plus lui le maître ici ; que la montagne, elle ne fait pas de cadeaux.
Heureusement, les pompiers sont arrivés rapidement. Six gars, dévoués, qui n’ont pas hésité une seconde à venir secourir ce vieux chasseur blessé. Ils l’ont pris en charge, ils ont soigné son mollet, ils l’ont rassuré aussi, parce qu’ils savent que, parfois, la douleur est autant dans la tête que dans le corps.
Ils l’ont mis dans l’hélicoptère, direction l’hôpital de Bastia. En survolant les montagnes qu’il aimait tant, il a dû les regarder une dernière fois. Peut-être qu’il s’est dit que c’était fini, qu’il ne reviendrait plus jamais chasser ici. Peut-être qu’il a eu un pincement au cœur en pensant à toutes ces années où il arpentait ces sentiers, où il se sentait fort, invincible.
Mais au fond, il reste ce respect pour cet homme qui, malgré l’âge, malgré les risques, continuait à vivre sa passion. Parce que c’est ça aussi, la vie : prendre des coups, se relever, et se rappeler qu’on est encore là, qu’on a encore des choses à vivre. Même si c’est pas toujours facile, et même si ça fait mal.
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Ces « vieux » chasseurs sont légions dans nos rangs , pour ne pas dire majoritaires , leur connaissances et leur expérience sont indispensable aux plus jeunes , heureusement tous ne finissent pas avec une méchante blessure . Prompt rétablissement à ce monsieur et encore plein de belles saisons de chasse .
Les sangliers corse sont à l’image des insulaires. Il faut impérativement envoyer one voice et l’aspas faire la connaissance de ces sangliers. Uniquement pour le bien être animal, bien sûr, ça leur ferait le plus grand bien ( aux militants ).
Un bon rétablissement au grand chef et surtout je lui souhaite de pouvoir rechasser.