Quand des gens bien engagés à gauche croisent un tweet qui exprime que « les animaux sont les grands oubliés de la gauche », ça les fait bondir.
La néo-gauche, mes amis, est tellement occupée à pourfendre ce qui lui tombe sous la main (humaine) qu’elle en oublie de causer « antispécisme ». Et, évidemment, pour les antispécistes, ça coince.
Le rejet de l’antispécisme, idéologie obscurantiste faut-il le rappeler, franchit les barrières politiques. Vu comme un rassemblement de bobos blancs privilégiés par les habitants du Wokistan, il ne parvient pas à imposer ses idées.
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Il faut dire que l’humanisme a encore de beaux jours devant lui ! Quand un parti monothématique ne cause que de bestioles, forcément ça agace. Et ce qui agace sans doute le plus, c’est que l’antispécisme, de manière systémique, ne hiérarchise pas les victimes humaines et non-humaines. Mettre dans le même panier une femme tuée par son mari et un chien tué par son maître, ça fait grincer des dents à peu près tout le monde.
Lutte contre le racisme, le sexisme, les violences faites aux femmes, l’homophobie et les discriminations en tous genres…en face, Marie-Christine avec son chat en photo de profil qui gueule parce qu’on parle pas assez de la sentience des poissons.
Marginalisé dans toutes les couches de la société, l’antispécisme est, et restera, une anomalie humaine de salon prônée par des privilégiés qui ne pigent pas que l’écrasante majorité des humains se battra toujours avant tout pour les droits humains.
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