ASPAS : dénoncer la divagation des chiens de chasse

Anti-chasse
date 18 avril 2024
author Richard sur Terre

Le génie de l’ASPAS qui tente de dénoncer la divagation des chiens de chasse au printemps est un pur moment de joie.

Des chiens de chasse sur la piste du sanglier
Des chiens de chasse sur la piste du sanglier

L’ASPAS c’est l’association de protection des animaux sauvages. Vous comprendrez aisément qu’ils ne sont pas les amis des chasseurs, qui eux, sont les amis de la biodiversité (non c’est pas le même sport).

La loi prévoit qu’il est interdit de promener son chien en liberté entre le 15 avril et le 30 juin. Il s’agit ici de prévenir les dommages que celui-ci pourrait occasionner aux animaux sauvages en cette période de mise bas ou d’éclosion des poussins (des espèces d’oiseaux qui nichent au sol évidemment).

Mais l’ASPAS s’émeut parce que les « chiens de chasse » bénéficient d’une dérogation :

Un chien de chasse qui court. Logo de l'AsPAS
sauf les chiens de chasse réquisitionnés par l’État…

Voyons en quoi cet argument est frappé au coin de la bêtise :

Au printemps, la chasse est fermée. Oui, fini le temps des clochettes qui chantent dans les bois. Il y a un temps pour tout, et de toute façon la truite ne se pêche pas au chien d’arrêt.

A lire aussi : ASPAS : toujours plus loin dans l'absurde

Mais ce qui peut arriver (et qui arrive), c’est la mise en place de battues administratives justifiées par un motif sanitaire, économique et/ou pour la protection de la faune sauvage.

Ces actions, ordonnées par le préfet (l’État donc), ne sont pas des actes de chasse, mais de destruction. Il s’agit localement de réduire les dégâts aux cultures, ou de décantonner une compagnie de sanglier au bord d’une route passante, par exemple.

Il est absolument sidérant, donc, de voir ces actions dispensées des obligations légales de tout citoyen (non). C’est aussi stupide (je vous donne un exemple) d’écrire un article qui dénonce le fait que les gendarmes en intervention grillent des feux rouges.

Et attendez le plus beau (je cite l’article de l’ASPAS) :

« Que l’on songe par exemple aux chiens utilisés dans le cadre d’opérations de déterrage de renards ou de blaireaux, dont les chasseurs n’ont plus aucune maîtrise une fois introduits sous terre. »

Je vous laisse deux secondes songer à la divagation du fox terrier une fois dans la galerie du blaireau. A ce niveau de mauvaise foi, on sort du cadre de la dénonciation pour tomber directement dans le foutage de gueule. Bref oui, l’Etat peut décider, si les circonstances l’exigent, de faire dérogations aux lois de la République. Merci pour ce grand moment de militantisme, l’ASPAS.

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11 Commentaires :
  1. quentin
    18/04/24

    C’est des marrants eux… la divagation dans un terrier, il fallait y penser !
    Ou alors, ils n’ont jamais vu de terrier !
    Au prochain épisode, ils vont nous expliquer qu’il faut attacher les chiens en promenade au chenil.

    1. Bruckner daniel
      20/04/24

      Et si le chenil est grand, genre 10 x 10 m. Vous vous rendez compte du danger pour heuuu, je sais pas.

  2. Deuch
    18/04/24

    Il ferait mieux de gérer leurs parc et dire que l’on paye sa avec nos impôts

  3. JOE-zé
    19/04/24

    Et la divagation des chats avec leurs plusieurs dizaine de millions de victimes chaque année?

  4. Alain
    19/04/24

    Il fut un temps où l’ASPAS était une association cohérente et conséquente. Mais bon, t’étais pas né (où alors tout petit…).

  5. Alain
    24/04/24

    Et les loups , ils sont rentrés à cette période ? 5kg de viande par jour et par loup , ça leur va parlé à ces idiots ?

    1. Nigel Franks
      14/09/24

      C’est plutôt 5 à 7 livres, donc de 2,3 à 3,2 kg. Mais je ne vois pas le lien entre chiens en divagation et les loups qui sont les animaux sauvages…

  6. Alain
    24/04/24

    Et les loups , ils sont rentrés à cette période ? 5kg de viande par jour et par loup , ça leur parle à ces idiots ?

  7. Charles Babinet
    26/08/24

    Petite erreur :
    « l’Etat peut décider, si les circonstances l’exigent, de faire dérogations aux lois de la République » –> NON
    « l’Etat peut décider, si les circonstances l’exigent, de faire dérogations COMME AUTORISER PAR les lois de la République »

  8. Charles Babinet
    26/08/24

    Petite erreur :
    « l’Etat peut décider, si les circonstances l’exigent, de faire dérogations aux lois de la République » –> NON
    « l’Etat peut décider, si les circonstances l’exigent, de faire des dérogations COMME AUTORISE PAR les lois de la République »

  9. Nigel Franks
    14/09/24

    En Vendée les battues commencent le 1er juin…

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