Chasse à courre et « mise à mort acharnée » !

Par une réflexion à la logique implacable, le Parti Animaliste perce à jour les veneurs et leurs motivations cruelles et brutales.

Cher parti animaliste, vous racontez encore n’imp’ sur la vènerie, alors je me permets une petite remise à niveau express. Vous nous dites : 

« Aujourd’hui, pour les veneurs et leurs équipages, seule compte la mise à mort acharnée »

Dejà, « mise à mort acharnée », ça ne veut pas dire grand-chose. A la rigueur, la quête qui précède la mort du gibier peut être plus ou moins acharnée, mais la mise à mort…

Quand l’animal est pris, on le tue. Ça dure environ 22 secondes, et on essaye de faire en sorte que ce soit le plus net possible. C’est tout. Mais bon, j’imagine que le mot est là pour l’emphase. Ça fait des veneurs plus méchants quoi. Admettons.

Ensuite, pensez-vous sérieusement qu’un type pour qui « seule compte la mise à mort » opterait pour la chasse à courre ?

Non parce que bon, pour chasser le cerf (puisque c’est du cerf dont il est question ici, vu que vous êtes toujours aveugles aux 5 autres espèces chassées à courre, bande de p’tits spécistes), il faut mettre en place une sacré logistique vous savez ? 

Un équipage, c’est une association avec ses dizaines de membres et ses centaines de suiveurs. C’est un chenil à tenir aux normes, et une meute de chiens – au moins 60 – qu’il faut élever, nourrir, soigner, entraîner, sortir. 

Il y a aussi les chevaux, le matériel, la forêt, les relations avec les riverains, et j’en passe. Il faut ensuite organiser près d’une soixantaine de journées de chasses, de plusieurs heures chacune, etc. 

Tout ça pour qu’un seul gars dans la bande ait l’opportunité, quinze ou vingt fois dans l’année, de procéder à une « mise à mort acharnée ». Alors franchement, vous croyez que si la mise à mort était le seul but des veneurs, c’est comme ça qu’ils s’y prendraient ?

Si votre seul objectif c’est de buter un max de poissons, vous sortez le chalut ou vous partez pêcher à la mouche ?

Voilà, je vous laisse conclure pour savoir si vous avez encore écrit un truc débile, et n’hésitez pas à demander avant la prochaine fois.