Chasse nocturne et projecteur ?

Antispécisme
date 15 avril 2024
author Léa Massey

À Paslières comme dans toute la France, des opérations nocturnes d’envergure se déploient pour définir les contours de la prochaine saison de chasse.

Un homme de nuit dans sa voiture. Il éclaire la nature avec un projecteur.
Illustration d’une opération de comptage nocturne

C’est La Montagne qui raconte – Sous la houlette de Dimitri Coudarchet, président de l’Association communale de chasse agréée (Acca), une équipe de bénévoles se lance dans un comptage exhaustif des espèces sauvages qui peuplent leur territoire.

Arpentant les routes et chemins à bord de 4×4 équipés de projecteurs puissants, les chasseurs parcourent un itinéraire prédéfini, scrutant les lisières de forêts et les étendues de prairies. Leur mission ? Recenser sangliers, renards, chevreuils et autres animaux qui croisent leur chemin dans l’obscurité.

Cette démarche, répétée sur trois nuits consécutives, vise à établir un plan de chasse cohérent pour la saison à venir. Les données collectées permettront de déterminer l’abondance relative des populations et d’ajuster les quotas de prélèvement en conséquence.

La méthode suit un protocole rigoureux ; elle permet de collecter d’importantes données et d’appréhender les évolutions de populations de gibiers comptés.

A lire aussi : Les chasseurs corses veulent anticiper la fermeture du sanglier, le préfet refuse

Ces opérations sont réalisées de nuit à l’aide de véhicules équipés de projecteurs. Toutes les espèces observées sont enregistrées tout au long du circuit. Les résultats sont traduits sous la forme d’un IKA : Indice Kilométrique d’Abondance qui correspond au nombre d’animaux observés par rapport au nombre de kilomètres parcourus.

Cet indice permet de définir les dynamiques de populations suivies par unité de gestion, et de proposer les orientations de prélèvements pour l’année suivante.

Vous pensiez que les chasseurs, une fois la saison terminée, rangeaient leur fusil et se croisaient les pouces en attendant l’ouverture ? Eh bien non. Ces opérations, qui ne sont qu’une part des actions réalisées hors période de chasse, ont lieu dans toute la France et démontrent l’attention que portent les chasseurs à leur environnement. Il ne s’agit pas de tirer sur tout ce qui bouge, comme le veut la croyance populaire alimentée par les animalistes, ni (paradoxalement) d’organiser une surpopulation selon la même propagande (allez comprendre !).

La chasse française, à l’opposé des clichés qui lui collent à la peau, est bien une part essentielle de la protection des écosystèmes. Une part d’ailleurs reconnue par l’État qui lui a accordé l’agrément au titre de la protection de l’environnement.

A voir en vidéo :

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2 Commentaires :
  1. Philippe
    15/04/24

    J’ai souvent fait des comptages nocturnes. C’est passionnant même s’il fait froid avec un retour à 3 h du matin et qu’il faut aller travailler ensuite.

  2. serge
    15/04/24

    2 sorties la nuit en apprennent souvent plus que des réunions, les animaux sont plus vrais et les prélèvements prévus sont souvent revus.

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