Face à la raréfaction de certains ongulés observée localement, les chasseurs refusent des tirs abusifs. Un même pragmatisme guide leurs décisions à travers la France.
Les anti-chasse se complaisent à véhiculer l’image du chasseur insatiable, prêt à décimer la faune sans discernement. Pourtant, les faits racontent une tout autre histoire. Partout en France, ce sont les chasseurs qui alertent sur la baisse des populations, qui refusent des prélèvements excessifs et qui ajustent leur pratique à la réalité du terrain. Un contraste saisissant entre ceux qui agissent et ceux qui se contentent de crier au scandale sur les réseaux sociaux.
Chevreuils en détresse : des chasseurs qui refusent de tirer
Dans l’Aire urbaine, les chevreuils disparaissent, et les chasseurs sont les premiers à tirer la sonnette d’alarme. Alors que la population s’effondre, les quotas de tirs restent inchangés, imposés par une administration sourde aux observations de terrain. Résultat ? Certains présidents d’ACCA, comme Jean-Pierre Forster à Châtenois-les-Forges, refusent d’aller au-delà de la moitié de leur plan de chasse. D’autres ne déclarent plus leurs tirs réels, détruisent des bracelets pour éviter d’être contraints à des prélèvements absurdes.
Ce n’est pas un simple caprice. 80 cadavres de chevreuils ont été retrouvés morts sans explication : braconnage ? Maladie ? Changement alimentaire brutal ? Une chose est sûre, l’équilibre est rompu. Même les randonneurs ne croisent plus ces cervidés autrefois abondants.
Haut-Rhin : les cerfs aussi sous protection
Même problème avec les cerfs du Haut-Rhin. La préfecture impose 2 000 abattages d’ici février, une hécatombe que les chasseurs refusent d’exécuter. Plutôt que de suivre des directives bureaucratiques dictées par des lobbys agricoles et forestiers, ils choisissent d’adapter leur prélèvement à la situation du terrain. 23 000 signatures ont déjà été recueillies avec des associations écologistes pour dénoncer une gestion cynégétique incohérente. En revanche, le silence animaliste est sidérant.
En Corse, la chasse au sanglier fermée par… les chasseurs
Autre illustration d’un comportement responsable : en Corse-du-Sud, les chasseurs ont eux-mêmes demandé la fermeture anticipée de la chasse au sanglier. En cause ? Une baisse des effectifs due à des conditions environnementales difficiles. Plutôt que de chasser à tout prix, ils ont préféré suspendre leur activité pour laisser aux populations le temps de se reconstituer.
A lire aussi : Un sanglier attaque : la faute des chasseurs (évidemment)
Un geste de régulation réfléchi qui montre que la chasse n’est ni un droit illimité ni un passe-temps insatiable, mais bien un outil de gestion raisonné.
Vosges : la cohabitation avec le lynx en action
Dans les Vosges, ce sont les chasseurs qui ont décidé de réduire les tirs de chamois pour favoriser l’implantation du lynx, prédateur fragile de la région. Contrairement aux discours anti-chasse qui voudraient les opposer systématiquement aux grands prédateurs, ils prouvent qu’ils peuvent adapter leurs pratiques pour garantir l’équilibre de la biodiversité.
Face à cette initiative, l’ASPAS n’a pas trouvé mieux que de minimiser leur rôle, comme si reconnaître l’utilité des chasseurs était un tabou insurmontable. Pourtant, sans eux, il n’y aurait aucune concertation, aucune prise en compte des besoins du lynx, aucun réajustement des prélèvements.
Des actes, pas des slogans
À chaque fois, le constat est le même : les chasseurs sont sur le terrain, ils observent, ils ajustent, ils alertent. Face à eux, des militants anti-chasse vocifèrent sur X, incapables de reconnaître que la nature anthropisée ne se régule pas toute seule et que l’homme a une responsabilité dans sa gestion.
Que ce soit pour le chevreuil en danger, le cerf surchassé, le sanglier en déclin ou le lynx à préserver, ce sont les chasseurs qui prennent les bonnes décisions. Pas les idéologues de salon. Ceux qui aiment la nature ne sont pas ceux qui crient le plus fort, mais ceux qui agissent sur le terrain.
A voir en vidéo :
Je pense que vous aussi c com chez nous les chamois chevreuils disparaisses
Depuis l’apparition du loups
Elle font quoi les associations écologiques
Des discution de salon
Je pense que vous aussi c com chez nous les chamois chevreuils disparaisses
Depuis l’apparition du loups
Elle font quoi les associations écologiques
Des discution de salon
Il faut que tous les chasseurs fassent grève et ne prélèvent plus de gibier.
Comment vont ils faire sans nous.?
Il seront obligés de nous demander notre aide mais cette fois avec nos conditions .
L’exemple de la Corse est parlant et démontre bien que la seule motivation des chasseurs est de s’assurer une quantité suffisante de « cibles ». En effet, qui peut penser que le sanglier est, en Corse, une espèce menacée ?
Cher herbien, moi je pense que la population de sanglier en Corse diminue. J’habite en Bretagne je suis chasseur et je vois tous les ans le sérieux du comptage et de la surveillance des populations par les chasseurs. Donc je fais confiance aux chasseurs de Corse. De plus notre objectif n’est pas de s’assurer des cibles, quand nous avons un sanglier entier dans notre congélateur nous n’avons plus envie d’en tirer d’autres. Le problème revient toujours à la confiance au bon sens et à la réalité… Qu’on ne trouve que sur le terrain pas dans les salons et sur les réseaux sociaux.
Votre commentaire reflète bien le vide sidéral de la pensée animaliste antichasse, toujours prête à dégainer quand il s’agit de « casser du chasseur »,
quoiqu’ils fassent. !!
Et vous monsieur, à par vous complaire dans votre confortable vie d’opposant à la chasse que faites vous pour aider les animaux ?
Une forêt sans animaux, n’est plus une forêt
Voilà notre chasseur d’utilité publique !!!!! Le régulateur du monde animal !!!!! Quelle surprise ! Alors , pourquoi il y a autant de lachés de faisants à l’ouverture de la chasse ; c’est pour repeupler la campagne de la disparition sauvage de l’espèce ??? En ce qui concerne la prolifération des sangliers , cela provient d’un dérèglement naturel de la vie sauvage , ou d’un agrainage intensif au maïs en période de fermeture de la chasse . Vous connaissez le mot Agrainage !!!!!! Tous les chasseurs ou presque tous , sauf vous biensur le pratiquent en toute discrétion . Malgré tout contrairement à ce que vous devez penser de mon cas , je ne suis pas vraiment anti chasse . Je suis pour le vrai chasseur qui autrefois chassait pour se nourrir . Celui ci , je le respecte , car c’était beaucoup plus rustique , la traque était difficile , les armes moins performantes, l’animal avait sa chance alors que aujourd’hui , tout est tellement performant et organisé que vous êtes passés au stade de la chasse loisir . Il n’est plus nécessaire de chasser pour manger il me semble , ou alors vous êtes resté un puriste , un vrai chasseur qui connaît le sacrifice de l’animal pour le consommer . Vous ferez certainement parti de l’exception et vous aurez le mérite d’être l’artisan de votre repas .
Maurice,vous racontez n importe quoi,l agrainage est très encadré, effectué par les techniciens de la fédé notamment au moment des semis pour les éloigner des cultures.si vous en constatez,,portez plainte,.je peux vous. certifier que tout le gibier tué,est consommé car manger avec des camarades ou en famille un cuissot,un civet le dimanche fait parti de notre plaisir.
Chasse… anti Chasse… on n’en sortira pas.
Perso je suis chasseur, j’aime mon chien et je respecte le gibier.
Messieurs les anti Chasse j’aimerais bien que vous vous présentiez avant d’écrire vos commentaires : êtes-vous urbains ou ruraux, peut-être vegetariens, un chien et trois gentils chats, etc… et surtout si vous avez des bottes et les deux dernieres fois que vous les avez portées pour aller marcher dans la boue un jour de mauvais temps.
Il ne suffit pas de se balader en forêt peri-urbaine au mois de juillet pour s’auto déclarer écologiste averti.
Et je ne parle pas de ces apprentis photographe animalier qui vont déranger les espèces en danger un nombre incalculable de fois pour un cliché. Ils n’ont même pas conscience du dégât qu’ils causent.