L214 s’emmêle dans les concepts

Antispécisme
date 06 mai 2024
author Richard sur Terre

L214, l’entreprise antispéciste, a souvent tendance à s’emmêler les pinceaux. Respect de la biodiversité et sentience : 2 concepts bien souvent antinomiques.

Pas facile de manier les concepts

L214 réagit à un article de La dépêche Ariège qui rend compte de l’assemblée générale des chasseurs de l’Ariège. On peut y lire la déclaration de son président qui revendique le rôle positif de la chasse en matière de protection de la biodiversité : « Nous avons un rôle de régulateurs ». Il n’en fallait pas plus pour faire réagir l’officine de propagande.

Voici donc l’exemple parfait d’une sortie qui s’emmêle dans les concepts :

D’un côté, les chasseurs parlent de biodiversité, cependant que de l’autre les antispécistes/végans nous servent une soupe qui n’a (strictement) rien à voir : « On ne protège pas quelqu’un en le tuant. »

Est-il vraiment nécessaire de rappeler que la biodiversité n’est pas une personne ? Est-il aussi nécessaire de rappeler qu’un sanglier non plus ?

A lire aussi : L214 veut sauver les éleveurs

Pour un antispéciste, seul compte l’individu sentient (ce que j’avais exprimé dans cette vidéo). A tel point que pour bien marquer leur « anti-spécisme », les adeptes utilisent un vocabulaire d’ordinaire réservé aux gens.

Dès lors, les problématiques liées à la biodiversité lui sont (très) accessoires.

La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce terme comprend également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux.

Protéger cette biodiversité, c’est TOUT mettre en œuvre pour préserver ses équilibres.

Alors outre le fait que ça n’a rien à voir avec la notion de « personne », cet engagement intègre pleinement le recours à la régulation.

Réguler, c’est assurer le fonctionnement correct d’un système complexe. Si ce système est « déréglé » (à cause des activités humaines en l’espèce), la fonction du « régulateur » sera de rétablir, autant que faire se peut, les équilibres (en faisant baisser le nombre d’individus – sentients ou pas – d’une population anormalement élevée pour le cas qui nous occupe).

A lire aussi : L214 : le bon et le mauvais rural

La réaction de L214, antispéciste jusqu’au bout des ongles, montre à quel point ces notions lui sont étrangères.

L’Ecologie (avec un E majuscule) s’occupe de savoir si les populations d’ongulés sont à l’équilibre dans leur environnement. L’antispécisme, quant à lui, cherche à savoir comment « sauver Bibiche ». Le reste lui importe peu.

A voir en vidéo, pour se rendre compte du niveau de propagande de l’officine végane :

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4 Commentaires :
  1. Xavier09
    06/05/24

    Oui la nature se régule toute seule. C’est bien connu. Des espèces animales disparaissent, mais c’est chaque fois la faute des chasseurs. Les chats, futur grand fléau pour la biodiversité. L’actuel grand fléau pour la biodiversité, c’est les conneries que diffusent à longueur de journée les antispecistes et qui petit à petit font leur place médiatique et endoctrinante auprès de nos concitoyens…

  2. Banon
    07/05/24

    « Chasses éternelles », la vache ça fait rêver !…

  3. Malinas
    11/05/24

    Oui, L214 en fait trop et mal. Entièrement d’accord je suis avec l’article qui met les choses au point !

  4. serge
    28/10/24

    L214 a un rôle à jouer dans le bien être animal. Nous mangeons des animaux mais ce n’est pas un raison pour les traiter avec parfois un irrespect total. Au niveau de la chasse L214 s’est pris les pieds dans le tapis, le curseur n’est pas au même endroit la finalité est différente l’approche est commerciale dans un cas philosophique et sociologique dans l’autre. L214 ne trouve pas sa place et se trompe de fin.

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