C’est l’histoire d’un projet avorté d’élevage de sangliers et d’une correspondante du Parti animaliste qui rabâche des âneries. Spoiler : elle ne démonte rien du tout.
En Haute-Loire et plus précisément à Vorey-sur-Arzon, un habitant s’est vu refuser par la préfecture l’autorisation de créer un élevage de sangliers.
L’homme à l’origine du projet était pourtant titulaire d’un certificat de capacité et formé à la biosécurité en élevage de porc. Les raisons de ce refus invoquées par les services de l’État s’appuient sur l’avis de la Fédération française des professionnels du sanglier, de l’OFB et de la Chambre d’agriculture.
Voici les raisons retenues par ces différents intervenants :
- l’existence d’un élevage de sangliers de catégorie A à Blesle.
- la situation géographique de l’élevage, situé au cœur d’une zone Natura 2000.
- le risque d’introduction illicite d’animaux dans la nature en cas de défaillance des clôtures.
- le refus des agriculteurs (via une motion d’opposition auprès de la préfecture via la Chambre d’agriculture) en raison du trop grand nombre de sangliers sauvages déjà présents dans la région.
- le démantèlement en 2017 ,d’un élevage clandestin situé à Bas-en-Basset et accusé d’avoir relâché illégalement des sangliers dans la nature.
Il n’en fallait pas plus à la correspondante du Parti Animaliste de la Loire, Catherine Martin, pour se saisir de l’affaire et tenter de taper sur la chasse.
Ça fait du bruit, ça s’agite, mais ça dit surtout beaucoup de bêtises.
Si élevage de sangliers il y a, cela concerne soit des élevages destinés à la consommation humaine, soit des enclos dits « de chasse » (que nous ne portons pas dans nos cœur à Chasses Éternelles, comme vous le savez).
A lire aussi : Votez Parti Animaliste et stérilisez tous les sangliers d'Europe !
Dans tous les cas, rien à voir donc, avec la population de sangliers sauvages ni avec leur nécessaire régulation.
Mais dès qu’un élevage de sanglier apparaît dans l’actualité, le Parti Animaliste s’imagine avoir enfin découvert une brèche dans les “mensonges de la chasse”…
S’ensuit en commentaires une pluie sans fin de tweets et autres posts de propagande anti-chasse tous plus absurdes les uns que les autres. Car sans mensonges, pas de communication anti-chasse.
A voir en vidéo :
Quand on a comme passion de tirer sur des animaux, ce n’est certainement pas envers les chasseurs que la confiance va aller en priorité. C’est évident.
Voilà un commentaire de très haut vol, mais surtout montrant votre ignorance crasse de la Chasse ! Réduire la Chasse à: « tirer sur des animaux »…..c’est un peu comme si je résumais les cyclistes par exemple à de grands malades passionnés d’épilation !
Il est préférable de ce tourner vers des écologistes qui ne connaissent de la nature que leur balcons (ou ils agrainent des pigeons de ville et pique-nique dans le ´parc’ en face de la résidence) .😂
Si notre passion se résumait a tirer on ferait du ball trap.peut être que le chevreuil que je tue sur le coup et que je valorise en le cuisinant souffre moins que d être étouffer par un lynx dont vous êtes peut être un grand défenseur.se retrouver avec deux ou trois copains,le dimanche matin entourés de chiens au milieu de la nature nous permet d oublier nos soucis.sachant que je prends de moins en moins le fusil je peux vous inviter ,déjà pour comprendre notre passion et non pour essayer de vous convaincre,juste pour faire preuve de tolérance.
Heureusement que notre passion ne se limite pas à tirer sur des animaux…
La vrai question c est de savoir que c est savoir qui a fait pression sur le Préfet pour qu il refuse alors que tous voyant étaient au vert. La réponse est dans les journaux locaux ou la chambre d agriculture s’est violemment opposée au projet par l intermédiaire de son directeur soutenue par le sénateur ancien patron de la même chambre….alors qu il s agit d un élevage!!!
Alors, écolos, agriculteurs on peut mettre tout le monde dans le même sac
L’élevage de sangliers me paraît inopportun, vu la densité de sangliers sauvages et les dégâts que les chasseurs payent aux agriculteurs.
même si je préférerais une filière de valorisation de la venaison, cela peut s’expliquer par la nécessité de produire de manière fiable pour la distribution de viande de gibier. Mais cela n’a rien à voir avec la chasse.