Sauver les vaches en sacrifiant la biodiversité ? Le dogme antispéciste, en condamnant le lait au nom du bien-être animal, occulte l’urgence écologique.
Sur les réseaux sociaux, un nouveau tweet triomphant :
Le lait est le parfait bouc émissaire de cette mouvance antispéciste qui a perdu ses repères. Tandis que les militants végans concentrent leur feu sur les animaux d’élevage, un drame bien plus grave se joue en silence : l’effondrement de la biodiversité. Mais ça, ils s’en foutent. Seul compte le nombre d’animaux « sauvés ». Il est là leur « essentiel ».
Ce genre de position est emblématique de l’idéologie antispéciste, qui place la souffrance des animaux individuels au cœur de son combat, au point d’éclipser les enjeux plus larges d’équilibre écologique. Selon cette doctrine, tous les animaux, qu’ils soient domestiques ou sauvages, doivent être traités avec la même considération que les humains. Ce rejet de toute forme d’exploitation animale pousse à des actions comme l’élimination des produits laitiers, vus comme des symboles de la souffrance animale. Mais en se focalisant exclusivement sur cette dimension, l’antispécisme occulte une réalité bien plus complexe et tragique : celle de la destruction massive des écosystèmes.
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Prenons un exemple qui illustre ce paradoxe : les orangs-outangs, qui voient leur habitat disparaître à un rythme effréné à cause de la déforestation liée à la production d’huile de palme. Cet ingrédient, présent dans de nombreux produits végans, dont certaines pâtes à tartiner « éthiques », est à l’origine de la destruction des forêts tropicales en Asie du Sud-Est. Chaque hectare de forêt rasé, chaque orang-outang délogé ou tué, est le prix payé pour répondre à une demande croissante en produits végétaux, souvent promus par les antispécistes eux-mêmes. Ce paradoxe montre que la lutte contre l’exploitation animale, telle qu’elle est menée par les antispécistes, conduit toujours à négliger les questions d’équilibre écologique.
Dans leur logique, s’il faut tuer un orang-outang pour sauver deux vaches, eh bien soit !
L’obsession de l’individu animal masque l’appauvrissement global de la biodiversité. Tandis que certains se battent contre l’utilisation de lait de vache, des écosystèmes entiers disparaissent sous nos yeux. Les orangs-outangs, emblèmes de cette tragédie, ne sont pas les seuls concernés. Des milliers d’espèces, des éléphants pygmées aux oiseaux, en passant par les insectes et les plantes indispensables à la survie des écosystèmes, sont aujourd’hui en danger à cause de la destruction de leurs habitats.
Il est crucial de souligner que les vaches, domestiquées depuis des millénaires, ne sont pas en danger d’extinction. Elles existent en grand nombre parce qu’elles sont partie intégrante de notre agriculture. Leur survie n’est pas liée à la préservation des écosystèmes sauvages, contrairement aux espèces menacées qui dépendent directement des forêts et des prairies pour vivre.
Le combat pour une alimentation durable et éthique ne peut se limiter à l’élimination des produits d’origine animale. Il doit intégrer une réflexion plus globale sur les conséquences de nos choix de consommation sur la planète. Sauver les vaches en sacrifiant les orangs-outangs, c’est choisir une bataille au détriment d’une guerre bien plus grande : celle de la survie de la biodiversité. Il est temps de repenser nos priorités et de reconnaître que la protection des écosystèmes doit passer avant tout dogme idéologique.
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Faut peut-être commencer par leur expliquer qu’on ne tue pas les vaches et les chèvres pour les traire…
La seule chose que je rajouterais à cet article. C’est que les antitout sont prêts à sacrifier aussi nos éleveurs qui font généralement un travail de qualité malgré un nombre de difficulté croissante tout en contribuant au maintien des paysages qui nous apportent tant.
+1
Donc en résumé, d’après les vegan , il faut sauver les vaches en utilisant plus leur lait 🤔.
Qui va élever des vaches pour ne rien produire ? .
Quelques illuminés dans leur tour de béton ?
Ben oui, on tue les vaches en voulant les sauver… Normal !!!
Je serais curieux de voir nos campagnes et nos montagnes dans une dizaine d’années sans les troupeaux pour les entretenir . Ronces , broussaille et forêts à perte de vue et bien sur sangliers à foison .
Mais non, Ducon premier à dit que les chevreuils était d’excellent débroussailleurs….. !
Après les vaches les chèvres, plus de chabichou, que va faire Ségolène ?
A en pleurer…
Si on est écolo on ne mange pas de ces produits dégueulasses parmi les pires pour la santé, sans oublier les déforestations pour produire de l’huile de palme utilisée dans le Nutella.
Mais bon, certains écolos font la promotion de ce Nutella soit-disant végan.
Dans le produit original, il y avait 8,7% de lait en poudre. Ce n’est pas beaucoup. On les laisse dans leurs délires de protéger les vaches.
Ce que je me demande c’est comment ils nourrissent leurs enfants quand ils sont bébés. Quel lait infantile puisque les bébés sont de moins en moins nourris au lait maternel.
En tout cas, le Nutella végan c’est à moitié du sucre. Vous absorbez 45,3 grammes de sucre pour 100 grammes de Nutella végan. Et si vous prenez du Nutella classique c’est 56,3 grammes pour 100 grammes.
La fabrication des obèses et des diabétiques est encouragée par la promotion faite par les écolos, adeptes du Nutella végan.
Quoi qu’on en dise je ne renoncerai pas à ma tartine de nutella ( le vrai ) le matin sens me sentir coupable et je ne suis ni obèse, ni diabétique. J’aime aussi tous les produits issus du lait. Comment peut on en vouloir à un animal qui nous donne tout.
Bahh, les antispésistes n’ont jamais été dans la nuance et ne le seront jamais.
Bonjour et ben moi j’aime regarder Manon des Sources et Jean de Florette et je fais un suicide au Nutella🤣🤣🤣🤣🤣🤣