Hugo Clément prétend enquêter, mais dès qu’il ouvre la bouche, les experts le corrigent. Un « journalisme » bâclé et militant qui se fracasse sur la réalité.

Il suffit qu’Hugo Clément ouvre la bouche pour que les spécialistes s’étranglent. Encore une fois, il s’est fait proprement débunker, cette fois par des glaciologues furieux après l’une de ses chroniques sur France Inter. Un coup d’œil dans le rétroviseur, et on se rend compte que ce n’est pas un accident, mais bien un schéma récurrent : chaque fois que Clément prétend mener une « enquête », les experts du domaine se dressent contre ses approximations, ses raccourcis et ses mises en scène trompeuses.
Souvenons-nous de son reportage du 4 novembre dernier sur les espèces invasives. Un scientifique du CNRS, pourtant impliqué dans le sujet, a dû être désavoué par son propre institut après avoir participé à cette mascarade médiatique. Le directeur de l’Institut écologie et environnement du CNRS, Stéphane Blanc, n’a pas pris de pincettes : il parle d’un « simulacre d’investigation ». C’est dire l’étendue du naufrage journalistique.
L’épisode des truites arc-en-ciel relâchées en Ariège en est une autre illustration. Clément les classe aux côtés du frelon asiatique et de la tortue de Floride, comme si elles représentaient une menace écologique du même ordre. Problème : cette espèce, bien que non indigène, n’est pas considérée comme envahissante. En d’autres termes, l’ »enquête incroyable » promise par Clément n’était qu’une manipulation supplémentaire, calibrée pour choquer et servir son agenda idéologique.
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Ce n’est donc pas un cas isolé. C’est une méthode. Clément construit ses reportages en fonction d’une conclusion préétablie, quitte à tordre la réalité et à ignorer la parole des véritables experts. Mais à force de crier au loup, il finit par se décrédibiliser. Les spécialistes le corrigent, les institutions le recadrent, et les faits s’effondrent sous le poids de ses exagérations.
En journalisme, une erreur peut arriver. Mais quand l’erreur devient un mode opératoire, c’est une arnaque intellectuelle. Hugo Clément ne fait pas de l’investigation, il fait du militantisme déguisé. Et chaque fois qu’il tente d’imposer sa vérité, il se heurte au mur du réel.
A voir en vidéo :
Le gros problème c’est que le correctif n’a jamais la même visibilité que ses allégations.
principe de Brandolini, il faut plus de temps (et d’énergie) pour débunker une infox que pour en créer une, car il faut chercher les arguments et les vérifier avant de tout détailler points par points, pour être le plus clair possible. problème, c’est que c’est aussi plus long à écrire, et de fait, la personne qui débunk voit son travail se faire traiter de pavé et donc peu de personne va le lire, puisque ça demande trop de temps.
toujours égal à lui-même! La désinformation et contre vérités sont sa spécialité! Mais les correctifs devraient être repris par les vrais journalistes! ou sont-ils??
Bonjour, il n’est pas le seul hélas!a se prendre pour un expert dans des domaines qu’il ne connaît pas,oubliez-le!c’est la meilleure formule.
Difficile d’oublier quand l’argent public finance des propagandes et le train de vie luxueux de ces idéologues, puisqu’en dehors de leurs salaires c’est des voyages partout dans le monde et bien logés tout frais payés pour raconter du prêt à penser.
Hugo Clément n’est pas un journaliste mais simplement un manipulateur qui se sert de la crédulité des gens pour faire passer ses mensonges et le plus grave sur France inter s’est avec nos impôts
Pas étonnant qu’il le fasse sur France inter, ils sont du même côté !! Alors entre copains, on lui laisse dire n’importe quoi.
Un sale gosse ignorant et imbu de sa personne , espérons que son ignorance et sa malhonnêteté finissent par éclater au grand jour !!!
Le pire, c’est qu’il sévit sur le service public. C’est ça qui me dérange le plus. Je le paie avec ma redevance pour qu’il me crache à la figure.
Le gros problème d Hugo Clément , c est Hugo Clément.
Tout est dit mais ce « journaliste » a l’ écoute des lecteurs ou auditeurs qui ne vont pas à la deuxième page, le gros titre suffit. Peut-être faudrait il lire l’article dans son intégralité et je préfère une personne qui a lu 100 livres et dit je n’ai pas tout compris à une personne qui a lu 1 livre et pense tout savoir.