Quand Sandra Krief traite de « meurtrière » une adolescente de 17 ans impliquée dans un accident de chasse, elle dépasse les limites de l’indécence. Une haine aveugle, qui piétine la justice et la morale.

Il y a des mots qui claquent comme des gifles. « Meurtrière », assène froidement Sandra Krief à propos d’une adolescente qui, à 17 ans, a commis une erreur tragique lors d’une battue. Un mot chargé de haine, un mot qui condamne sans appel, un mot qui transforme un accident en crime délibéré. Un mot que l’adjointe au maire de Grenoble n’a pas hésité à cracher sur X, dans un mépris absolu de la justice et de la décence.
La meurtrière de Mélodie, tuée il y a 3 ans, n’écope que d’une peine d’un an de prison avec sursis.
— Sandra Krief (@SandraKrief) February 21, 2025
Cette chasseuse a abattu Mélodie d’une balle en pleine poitrine alors que la jeune femme se promenait tranquillement en forêt.
Le @PartiAnimaliste abolira toute forme de chasse.… pic.twitter.com/hCGaTkutyR
Car oui, il s’agissait d’un accident. Un drame, affreux, irréparable. Une jeune femme, Mélodie Cauffet, a perdu la vie. Une autre, même pas sortie de l’adolescence, a vu la sienne basculer dans le cauchemar. La justice a tranché : un an de prison avec sursis. Mais pour Krief et sa meute, ce n’est pas assez. Il ne s’agit plus de juger, il s’agit de lyncher.
Une condamnation par l’idéologie, pas par la justice
Oubliez la nuance, oubliez la réflexion, oubliez même l’humanité. Pour Krief, une gamine de 17 ans est une meurtrière, point barre. Une criminelle qu’il faut clouer au pilori, un monstre qu’il faut désigner à la vindicte populaire. Peu importe qu’elle ait pris conscience de son erreur, peu importe qu’elle ait assumé ses responsabilités devant la justice, peu importe qu’elle soit elle-même détruite par ce qu’elle a fait. Non, tout ça, c’est trop subtil pour l’idéologie en marche.
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Il faut un coupable, un visage à exposer, un symbole à piétiner. Et quoi de mieux qu’une adolescente pour incarner ce rôle ? Ce n’est plus de la politique, c’est du sadisme. Un acharnement abject qui ferait passer la foule hystérique du Moyen Âge pour un modèle de tempérance.
Mais surtout, c’est un mensonge. Car non, cette jeune fille n’est pas une meurtrière. Elle n’a pas voulu la mort de Mélodie Cauffet. Mais est-ce vraiment utile de le préciser ?
Quand l’idéologie écrase l’humain
Et tout ça, bien sûr, au nom d’une cause. Car derrière ce lynchage en règle, il y a une croisade, celle du Parti animaliste et de son rejet maladif de la chasse. Peu importe les faits, peu importe la complexité de la situation, peu importe la souffrance des familles concernées : il faut frapper, humilier, salir.
Krief ne parle pas de la battue mal signalée, de la formation insuffisante, des conditions de l’accident. Elle ne cherche pas à comprendre comment un tel drame a pu se produire pour mieux éviter qu’il ne se reproduise. Non. Elle se moque des vraies questions. La seule chose qui l’intéresse, c’est son petit post vulgaire et égotique. Et si pour exister, il faut piétiner la vie d’une jeune fille, tant pis.
Dans quel monde vit-on pour qu’une élue puisse impunément traiter une gamine de 17 ans de meurtrière sur les réseaux sociaux ? Où est la limite ? Doit-on maintenant traquer et lapider chaque adolescent qui commet une erreur dramatique ? Quand un mineur cause un accident mortel, Krief exige-t-elle qu’on le traite comme un criminel endurci ? Bien sûr que non. Parce que ce n’est pas la justice qui l’intéresse. C’est l’éradication de la chasse.
Une haine qui cache son impuissance
Ce qu’il y a d’ironie dans tout cela, c’est que la stratégie de Krief et de ses semblables ne fonctionne plus. La chasse est toujours là, mieux encadrée, plus sécurisée. Les chasseurs sont plus formés que jamais, et les accidents ont drastiquement diminué en vingt ans.
Alors que reste-t-il aux extrémistes ? La manipulation, l’exagération, l’hystérie. L’accusation collective et les amalgames putassiers. Mais à force de tirer sur la corde, elle finira par céder. Car même ceux qui ne sont pas chasseurs voient bien ce qui se joue ici : un tribunal médiatique où l’émotion remplace la raison, où la meute se jette sur une cible avec la voracité d’un loup affamé.
Sandra Krief ne se bat pas pour la justice, elle se bat pour un dogme. Et son dogme est prêt à broyer une adolescente si cela lui permet d’avancer.
Voilà ce qu’est le militantisme animaliste radical : une idéologie froide, brutale, qui sacrifie les individus au profit d’une cause. Une cause qui ne mérite pas de gagner.
A voir en vidéo :
Voici ce qui se produit quand des « élus » incultes ont accès à la parole publique et tentent de manipuler l’opinion en usant d’approximations. Ce genre de personnage devrait être condamné pour oser tenir en public de tels propos diffamatoires.
Bonjour,
Non , je ne crois pas que cette corde cédera un jours , ces immondes personnages sont trop nombreux et trop bien placés , on les vois dans la vie de tout les jours , dans le milieu journalistique et de plus en plus en politique !
Je vous admire pour votre ténacité , moi j’aurais baissé les bras .
J’espère que la FNC va porter plainte pour diffamation . Ne rien laisser passer .
En démocratie la décision de justice se respecte même si elle dérange. Le deuil se respect encore plus et parler avec des mots trop forts c’est infliger à la famille une souffrance supplémentaire. C’est un regrettable accident avec des conséquences tragiques qu’il ne faut pas minimiser. Mme Krief utilise un tragique accident pour son positionnement politique, Elle doit réfléchir ou se retirer et s’excuser auprès de la famille qui ne demande pas une polémique mais une écoute et une reconnaissance.
Qu’ elle s’occupe de ce qui se passe dans sa ville (Grenoble)
et qu’ elle se taise