C’est pas tous les jours qu’on prend connaissance d’un drame aussi brutal. Et c’est du brut de décoffrage. Une vraie tragédie.
Ça commence avec Elisa Pilarski, cette jeune femme enceinte, qui se balade tranquillou avec son chien Curtis, dans la forêt. Le 16 novembre 2019.
Les bois se sont alors transformés en scène de crime : Elisa est retrouvée morte, dévorée par un (ou plusieurs) chien(s). A ce moment-là, et à moins de connaître la nature paisible des chiens de chasse, il est impossible de tirer la moindre conclusion.
Mais alors même que la dépouille encore tiède de la jeune femme est évacuée, nos chers défenseurs des animaux, en mode commando de la vertu, se jettent sur leurs claviers (et sur les plateaux des chaînes d’info) comme de gourmets vautours. Ils braillent à tue-tête que c’est la chasse à courre qui se tenait non loin du drame, qui a semé le chaos (quelle aubaine !). Vous savez, ces grands crus de la morale qui jugent sans savoir ; ces gens qui ont l’art et la manière de transformer un chien de chasse en objet de propagande anti-chasse, quitte à se vautrer dans la connerie la plus crasse…
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Mais le parquet de Soissons, lui, il a pas le temps pour les fanfaronnades de nos tartuffes. Il annonce que c’est Curtis, le pitbull (qui n’a jamais demandé à se retrouver dans ce merdier soit dit en passant), qui a causé la mort de la jeune femme (sur la base de preuves scientifiques hein…). Le genre de chien qui ferait passer un piranha pour un poisson rouge prénommé Bubulle. Bref, le seul coupable, c’est le chien du compagnon de la victime. Pas les chiens de chasse. Non.
Christophe Ellul, le propriétaire du pitbull, se retrouve donc sous le feu des projecteurs avec une accusation d’homicide involontaire. Faut comprendre, le type est accusé d’avoir laissé son chien dangereux aux mains d’une femme enceinte. Au programme : 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende. Pas de quoi apaiser la famille de la victime, cela dit.
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Toujours est-il, mes petits camarades de la bonne conscience, qu’avant de monter sur vos grands chevaux et de condamner les premiers venus, un petit conseil : apprenez à lire les étiquettes. Parce qu’entre les chiens qui mordent et ceux qui chassent, y a parfois un monde que les adeptes du jugement rapide n’ont pas encore exploré !
A voir en vidéo, pour bien prendre la mesure des choses :
L’avocat de Christophe Ellul, après son coup d’esbroufe, n’avait rien à mettre sur la table, ses critiques n’auront servi qu’à retarder l’affaire et en augmenter le coût final. Le jugement qui sera rendu dans cette triste affaire devrait être à la hauteur du délit.
Maintenant il faut que l’équipage de chasse mis en cause et traîner dans la boue par les associations et certains médias que bizarrement on entend plus ainsi que les pseudo spécialiste porte plainte contre eux pour diffamation et mise en danger il ne faut plus rien laisser passer
Vous avez entièrement raison .
Il faut écraser ces bons à rien avec leurs propres méthodes .
Systématiquement les attaquer en justice